Engagés par le régime défunt, les travaux de réalisation de l’aéroport de Tourou dans la commune de Parakou végètent aujourd’hui dans l’abandon sous le président Patrice Talon. Mais une raison bien évidente justifie cela, à en croire le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji.

En déplacement à Parakou pour sa rencontre hebdomadaire avec la presse, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, a été interrogé sur le retard lié à la mise en service de l’aéroport de Tourou. Dans ses propos, l’ancien journaliste a laissé entendre que l’ouvrage ne remplit pas les conditions sécuritaires dignes de sa mise en service. Avant de poursuivre en disant que, quel que soit le gouvernement, dès lors que les conditions seront remplies, l’ouvrage sera mis en service. Sous l’ancien régime, certains travaux ont été réalisés. Entre autres, la piste de 3300m de long, l’aérogare, le bloc technique, la tour de contrôle et la centrale électrique.

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Toutefois, sans l’extension des feux de bord de piste vers le seuil 22 ; le déplacement du glide ; l’installation de la rampe d’approche ; l’installation des feux d’extrémité ; le rétablissement du système et du circuit électrique ; la construction de la station météo ; la construction et l’équipement de la caserne pompière, la mise en service effective de cet aéroport n’est pas possible.
Lancés par le régime du président Boni Yayi, les travaux se sont poursuivis sous le régime actuel.