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Bénin : voici ce qui attend les parents des cybercriminels interpellés

L’investigateur 17/04/2023 à 13:18

Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité au Bénin, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a récemment expliqué la stratégie mise en place par l’État pour les traquer. Il a aussi levé un coin de voile sur le sort réservé aux parents des auteurs.

En République du Bénin, plusieurs mesures sont prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité. Mais si les cybercriminels sont traqués et jetés en prison, leurs parents ne sont pas épargnés, selon les propos du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji.

En d’autres termes, ces parents peuvent aussi être poursuivis.
« S’il y a des enfants dont les parents sont au courants des activités illicites et en bénéficient, impunément ces parents doivent savoir qu’ils sont à tout le moins complices du crime et receleurs du fruit du crime…Rien ne justifie le crime. Personne n’a si faim pour aller dépouiller les autres », a-t-il précisé.

Lire aussi : CRIET : les juges se déclarent incompétents dans une affaire de féticheur liée au crime rituel

À en croire Wilfried Houngbédji, la raison stipulant que c’est le manque d’emploi qui justifierait ces actes posés par les cybercriminels est une fausse accusation. Il a montré aux travers des exemples palpables que certains individus font en réalité de leur emploi des crimes et ceci de manière consciente. « S’il pleut est-ce que vous allez vous mettre à pisser dans votre pantalon en disant que c’est parce qu’il pleut ? La pluie cessera un jour. Est-ce parce que vous n’auriez pas d’emploi que vous êtes autorisé à aller dévaliser quelqu’un d’autre ? Au contraire il faut dire que certains font de leur emploi le crime », se demande-t-il selon le compte-rendu de Crystal News.

Pour revenir sur le fait que le marché de l’emploi n’est pas saturé et que le gouvernement s’inquiète puis crée de l’emploi aux jeunes, il met en exergue le recrutement de 5000 militaires lancé il y a quelques jours. Selon le porte-parole : « Il y a 5000 postes qui sont ouverts sur 2023 et 2024. Je suis convaincu qu’il n’y a pas 5000 cybercriminels au Bénin et s’ils sont 1000 mille, dites leur de postuler. Ils auront un emploi si c’est vraiment ça la raison et que vous n’indexez pas les questions d’éducation, les questions de valeurs et d’éthique dans nos familles et ainsi à la dimension individuelle ». « Il n’y a pas lieu de faire l’apologie du crime. Ah non ! et ça ce n’est le rôle du gouvernement. Le rôle du gouvernement c’est de promouvoir les valeurs, c’est de sanctionner le crime », a-t-il poursuivi.




 
 

 
 
 

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