Cinq (5) Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) ont été suspendus pour non respect de la législation en vigueur en République du Bénin.

Dans les départements du Littoral et de l’Ouémé, les portes de cinq (5) Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) ont été fermées. Ils ont été appelés à régulariser la situation d’enregistrement et d’ouverture de leur section anglophone.
La décision a été rendue publique ce jeudi 06 avril 2023, à la suite de la descente d’une équipe de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES) sur les sites clandestins respectifs de ces Universités privées. Il s’agit de :
–  Ecole Supérieure des Technologies Avancées et de Management (ESTAM) à Akpakpa ;
–  Ecole Supérieure Panafricaine de Management Appliquée (ESPAM-FORMATION) à Agbokou, Porto-Novo ;
–  Haute Ecole de Gestion et du Journalisme (HEGJ) à Sèmè-Kpodji ;
–  Ecole Supérieure de Management (ESM) à Anavié, Porto-Novo ;
–  Institut Universitaire Courage (IUC) à Avrankou, a rappelé Karim Youssao Aboudou, Directeur Général l’Enseignement Supérieur (DGES).
En effet, selon les textes en vigueur en République du Bénin, les promoteurs des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) autorisés pour la section francophone mais qui ont ouvert des sections anglophones clandestines, risquent des sanctions. Il s’agit, entre autres, du retrait d’autorisation d’ouverture de l’EPES ou d’agrément de filières, de la suspension temporaire, ou la condamnation à une amende.
Après la fermeture, les promoteurs doivent faire diligence pour ne pas faire perdre l’année aux étudiants. Karim Youssao Aboudou, Directeur Général de l’Enseignement Supérieur (DGES) a déclaré sur Bip FM qu’ils sont invités à parer au plus pressé. « nous invitons les promoteurs à faire diligence pour ne pas perdre l’année aux étudiants ».