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Bertin Koovi : voici ses conseils à Talon Médiateur de la Cedeao au Niger

L’investigateur 27/07/2023 à 10:57

Le rôle de Médiateur de la CEDEAO, confié au Président Patrice Talon, après le coup d’État de ce mercredi au Niger, ne plaît pas à Bertin Koovi. L’acteur politique connu pour ses prises de position tranchées, invite le chef de l’État à ne pas s’impliquer dans la crise nigérienne.

A la faveur d’une réaction, le président de l’Alliance Iroko, Bertin Koovi a d’abord, condamné le putsch des soldats nigériens. Toutefois, il n’appelle pas au rétablissement du président Bazoum dans ses fonctions. "Si la garde présidentielle en est venue à mettre fin à son pouvoir, c’est parce qu’elle a jugé pour l’intérêt supérieur du Niger, qu’il fallait passer par ce sacrifice", dit-il. Pour lui, seul le peuple du Niger sait ce qu’il faut pour son bien-être. "Qui mieux que la garde présidentielle, les forces de défense et de sécurité du Niger, les citoyens nigériens savent ce qui est bon pour leur pays à un moment T de leur histoire ?", s’interroge-t-il.

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"Je voudrais donc appeler les autres présidents de la CEDEAO à ouvrir leur esprit et à cesser les litanies sur les préceptes de la démocratie qu’ils n’appliquent pas chez eux, pour certains", a-t-il déclaré. Ainsi, Bertin Koovi invite "le président Patrice Talon à s’occuper du Bénin et à oublier les autres pays dont le régime politique ne l’empêche pas de construire le Bénin. Monsieur Patrice Talon, occupez-vous du Bénin et laissez ceux qui veulent imposer la démocratie au Niger, au Burkina, au Mali, en Guinée aller le faire. On ne peut pas imposer un régime politique aux autres", a-t-il estimé.

"Monsieur le président Patrice Talon, le Bénin a besoin de vous pour continuer sa construction et sa marche pas-à-pas dans le choix politique qu’il a fait. Surtout, ne vous mêlez pas des affaires du Niger, encore moins du Burkina, du Mali, de la Guinée. C’est par devoir de vérité et parce que le Bénin a besoin de vous que je me permets de vous dire la vérité toute crue. La démocratie n’est pas un produit d’exportation que les uns peuvent vendre aux autres. (...) Le Bénin a plus à perdre à ce jeu plus que les pays que nous voulons sanctionner" a-t-il ajouté.



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