Candide Azannaï a brisé le silence face à l’actualité de l’élection de Boni Yayi, désormais président du parti Les Démocrates. Il estime que l’ancien chef d’État a violé ses engagements publics et se décrédibilise.

Dans un long texte publié sur sa page Facebook ce lundi 23 octobre, Candide Azannaï a rappelé un engagement de Boni Yayi, avant la fin de son second quinquennat au palais de la Marina. "Qui ne se rappelle pas qu’à plusieurs reprises le Président Boni YAYI s’était engagé à se consacrer au prêche évangélique aux termes de deux mandats présidentiels à la tête de notre pays ?", dit-il pour tenter de rafraîchir la mémoire aux uns et aux autres.

Lire aussi : [Les Démocrates : Kemi Seba désavoue le choix de Boni Yayi à la tête du parti)>https://www.linvestigateur.info/?Les-Democrates-Kemi-Seba-desavoue-le-choix-de-Boni-Yayi-a-la-tete-du-parti&var_mode=calcul]

Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, l’ex-chef d’État a violé ses propres paroles et ses engagements publics devant la Nation, avec son activisme politique qui l’a conduit à la tête du parti Les Démocrates. Ce choix politique le discrédite et lui ôte conséquemment toute confiance publique, a-t-il ajouté. "Nous sommes dans un registre qui transgresse non seulement la morale mais qui met également en doute l’éthique de tout projet politique impliquant Boni YAYI ou dans lequel Boni YAYI est impliqué", a-t-il écrit.

L’ancien chef d’État a été choisi comme nouveau président du parti d’opposition au cours du congrès ordinaire des 14 et 15 octobre à Parakou. Il a succédé à Éric Houndété, devenu son 1er Vice-président. Avant ce congrès, Boni Yayi était président d’honneur du parti.