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Candide Azannaï : voici sa réaction à la révision annoncée de la constitution

L’investigateur 4/01/2024 à 07:47

Le président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï, relève des lacunes contenues dans la constitution béninoise, après sa révision par les députés de la 8è législature. Il soulève aussi des préoccupations sérieuses quant à une éventuelle nouvelle révision de la loi fondamentale.

« Il y a des problèmes dans la constitution qu’ils ont votée nuitamment. Ceux qui ont rédigé ça, ils ont appris dans quelle école ? Ils ont quelle anticipation ? Il y a une bactérie de problèmes dedans que lorsqu’on va arriver à ces aspects-là, ça va créer des problèmes », a-t-il dit lors de sa dernière sortie sur BIP Radio. Candide Azannaï souligne des problèmes de légitimité et de légalité liés à la chronologie des élections générales de 2026, avec des nouveaux élus qui ne seront pas en mesure de parrainer.

Lire aussi : [Boni Yayi à Patrice Talon : « Il n’y aura jamais un 3è mandat au Bénin »)>https://www.linvestigateur.info/?Boni-Yayi-a-Patrice-Talon-Il-n-y-aura-jamais-un-3e-mandat-au-Benin&var_mode=calcul]

« Des gens qui ont été battus aux élections pourront parrainer les candidatures du nouveau président et les gens qui ont été élus ne pourront pas parrainer à cause de ce qu’ils ont fixé maladroitement et gauchement dans la constitution ». L’ancien ministre de Patrice Talon a relevé un autre problème lié au parrainage, qui sera arraché aux élus et confié aux partis politiques. « Le parrainage pose déjà problème à leur niveau à cause de l’échec de la réforme du système partisan, où ils pensent desservir les individus qui peuvent parrainer, les desservir et les confier aux partis politiques. Le parrainage sera arraché aux individus et confié aux chefs des partis », a-t-il confié.

Candide Azannaï alerte sur la forte implication de la Cour constitutionnelle dans une éventuelle nouvelle révision de la loi fondamentale du Bénin. Il pense « qu’une révision de la constitution sera induite par la Cour constitutionnelle comme une injonction de la Cour ». Le président de Restaurer l’Espoir estime que les sages de la haute juridiction seront sollicités pour un réajustement des dates des élections, en cas d’échec du procès de révision constitutionnelle au niveau de l’Assemblée nationale.




 
 

 
 
 

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