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Couple : 10 mauvaises raisons de rester ensemble malgré tout, selon un psychologue

Floride Agamma 7/09/2024 à 22:13

Vous vous accrochez encore à votre couple malgré tout ? Cet article est pour vous. Voici quelques mauvaises raisons qui peuvent entraver la prise de décision dans un couple, notamment celle de se séparer pour de bon.

Si vivre à deux implique de nombreux sacrifices et compromis, la séparation, lorsqu’elle devient inévitable, peut s’avérer tout aussi complexe. Entre la crainte de la solitude, le sentiment d’échec ou encore la peur de décevoir ses proches, un psychologue vous livre les signes qui montrent qu’il est peut-être temps de tourner la page.

La peur de se retrouver seul

C’est la première raison mise en avant par l’expert. Cette peur peut cacher un profond mal-être. En effet, « cette angoisse est, la plupart du temps, une conséquence d’un couple toxique qui a largement entamé l’estime de soi », explique le psychologue. « Certaines personnes restent en couple par peur d’être seules face à elles-mêmes, redoutant ce moment comme une épreuve insurmontable, et préfèrent être malheureuses plutôt que seules », précise Sébastien Garnero. L’enjeu est alors d’apprendre à s’apprécier à nouveau et à se redécouvrir.

L’insécurité financière et affective

Les relations s’accompagnent souvent de projets communs, dont certains offrent une sécurité financière aux deux partenaires. Mettre fin à cette relation implique donc un impact majeur sur le statut social ou les avantages acquis. « Cette peur est souvent liée à une forme d’insécurité personnelle qui associe à tort sécurité financière et sécurité affective », détaille l’expert. Il ajoute : « Rester dans un couple nocif uniquement pour préserver un certain confort matériel ou social ne permet pas de s’épanouir sur le plan amoureux. » Une autre crainte fréquente est celle de ne jamais retrouver un autre partenaire.

L’attachement sexuel

Une autre répercussion concerne la sexualité. Certaines personnes s’attachent à l’intimité partagée avec un seul et même partenaire. « Cette intimité crée une forme d’attachement sexuel dont il est parfois difficile de se défaire », explique le psychologue. Cependant, il rassure : « La plupart des personnes retrouvent une sexualité satisfaisante quelques mois après une rupture sentimentale. »

La crainte de la confrontation

Beaucoup redoutent d’être confrontés à leur partenaire en cas de conflit. « Souvent, celui qui initie la rupture éprouve un sentiment de culpabilité, notamment à cause de la potentielle réaction négative de l’autre. Mais cela fait partie des épreuves de la vie auxquelles chacun doit faire face un jour », ajoute l’expert.

Le regard des autres

Le regard des autres pèse également dans la prise de décision. Il n’est pas rare que les couples appréhendent la réaction de leur entourage à l’annonce d’une séparation. « L’annonce d’une rupture est parfois difficile à assumer, surtout pour ceux qui craignent de décevoir leur famille ou leurs amis, ou de se retrouver en décalage par rapport aux normes familiales », décrit Sébastien Garnero. Il précise que « surmonter cette pression et se libérer des attentes sociales est une étape importante vers l’émancipation personnelle. »

Le déni dans le couple

De nombreux couples échouent à reconnaître les signes d’une crise. « Les crises dans un couple sont souvent cycliques et s’intensifient avec le temps. Certains s’habituent et pensent que les choses finiront par s’améliorer », avance le psychologue. D’autres sont terrifiés à l’idée de rompre. Les liens affectifs avec le partenaire servent parfois à apaiser des blessures du passé. « Le couple devient alors un lieu où les premiers liens d’attachement et certaines blessures d’enfance refont surface, notamment à travers les angoisses de séparation, ce qui peut être nocif », ajoute l’expert.

La peur d’attrister les enfants

La peur d’affecter les enfants pousse souvent les parents à rester ensemble malgré le mal-être. « La culpabilité envers les enfants est très fréquente, avec la crainte de perturber leur développement et leur équilibre », souligne le spécialiste. Cependant, il précise que « le plus important est que les parents continuent à jouer leur rôle parental et à aimer leurs enfants, même s’ils se séparent. Rester uniquement pour les enfants risque de leur faire porter la responsabilité de cet échec à long terme. »

Le sentiment d’échec personnel

Pour beaucoup, la fin d’une relation est vécue comme un échec personnel. « Selon l’histoire amoureuse et l’éducation de chacun, une rupture peut être perçue comme un échec. Or, prendre la décision de quitter une relation qui ne fonctionne plus peut en réalité être un succès personnel », estime Sébastien Garnero. Il est essentiel de prendre du recul pour apprécier les bénéfices d’une rupture, tant pour soi que pour l’autre.

L’idéalisation de la relation

Les éternels optimistes ont tendance à ne se souvenir que des bons moments et espèrent souvent qu’ils reviendront. « Ne s’accrocher qu’aux bons souvenirs et idéaliser les débuts d’une relation fusionnelle entretient le déni », explique l’expert. « Ce mécanisme de défense empêche de prendre conscience des problèmes réels et des crises récurrentes, et rend difficile une évaluation objective de la situation actuelle. »

La peur du changement

Enfin, certains couples restent ensemble par peur du changement. « Par habitude, certains ne se voient pas autrement qu’en couple, même s’ils ne ressentent plus de véritable amour », conclut Sébastien Garnero.




 
 

 
 
 

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