Bénin

Criet : les déclarations de Dame Bissaloué E Dalila de la Bef, soupçonnée de détournements et son époux à la barre

L’investigateur 16/05/2022 à 22:31

Ce lundi 16 mai 2022, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), il y a eu ouverture du dossier de dame Bissaloué E. Dalila et de son compagnon. Soupçonnés de détournements de fonds publics, ils ont comparu.

Interpellés et déposés en prison dans une affaire de vol à la BEF, Bissaloué E. Dalila la policière et comptable de la BEF, structure qui s’occupe du sort des délinquants financiers et son époux ont été écoutés. Accusés d’abus de fonction, de vol, blanchiment de capitaux et complicité dans l’affaire, ils seront à nouveau écoutés le 20 juin 2022.
Mais déjà, la principale accusée a avoué avoir détourné une somme de 14 millions FCFA et non 17 millions FCFA distillés dans l’opinion, selon les informations de Fraternité. Devant la Cour, la policière Bissaloué E. Dalila a expliqué que le mode opératoire fonctionnait suivant des plans bien orchestrés. La première étape du plan, a été de voler la clé du coffre-fort contenant les sous. Alors qu’elle était gardée dans un tiroir dont la clé d’accès est accrochée au trousseau d’un agent du même service qu’elle.

Donc dans son plan elle suivait minutieusement son collègue qui a fini par oublier son trousseau sur la table. Moment choisi pour la chiper d’où un succès franc pour cette première.

Passée cette étape, elle soutirait de l’argent dans le coffre fort et une fois l’opération de retrait effectué, elle mettait des coupures de papier pour ne pas attirer l’attention des autres.

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Mais selon le supérieur hiérarchique de l’accusée, le gap a été découvert lors d’un contrôle de routine, et ceci grâce à la vigilance d’un agent.

Quid de son compagnon !

A la barre, Moumouni Alahassa, son compagnon se désolidarise d’elle. Mais le mari de la principale accusée et agent dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG), a avoué qu’il n’était pas associé à l’acte de sa copine.
Toutefois, il reconnaît qu’il recevait de l’argent de la part de cette dernière en guise de prêts. Il a ajouté qu’il ignorait la provenance des sous que lui prêtait sa compagne.
En effet, la mari de l’ex-comptable a déclaré avoir reçu de la part de la policière, une somme de 7 500 000 FCFA. Une somme qu’il remboursait avec des subventions négociées en faveur de l’ONG.
Après l’audition, les deux sont retournés dans leur cellule. Déposés en prison le 05 mai 2022, après une garde à vue à la BEF, ils retourneront devant le juge le 20 juin prochain.



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