Bénin
Étudiant brûlé à Parakou : sa famille indexe la police et restitue la vérité des faits
Une scène horrible s’est produite dans la matinée du jeudi 21 octobre 2021 à Parakou. Il s’agit d’un étudiant confondu à un braqueur, brûlé vif au quartier Gbira, dans le 3ème arrondissement de Parakou.
Et depuis, plusieurs rumeurs relatives à cette barbarie sont véhiculées. Mais le frère aîné de la victime, Eloi Dogo brûlé vif a livré la vraie version au micro de Frissons Radio ce weekend. Eloi Dogo, comme c’est de lui qu’il s’agit, a été tué innocemment par une population en colère suite à un braquage manqué dans la nuit du mercredi 20 octobre au jeudi 21. Étudiant en année de licence en sciences juridiques et politiques à l’université de Parakou ; et employé dans une agence de microfinance, Éloi Dogo n’a pas été écouté par une foulé en hystérie avant d’être tabassé et brûlé vif. C’est ce qu’a confié son grand frère, Michel Dogo qui relate les faits :" C’était dans la nuit du mercredi au jeudi 21 octobre 2021. Aux environs de 4 heures du matin, deux individus malintentionnés avaient voulu braquer un individu avant de prendre la tangente suite aux alertes de celui qu’ils voulaient braquer. Dans la foulée, les deux individus ont fui en laissant sur les lieux, leur moto. La police est venue chercher la moto. Mais aux encablures de 7 heures le lendemain, quand mon jeune frère allait au service, il a pris par les lieux. C’est ainsi que les populations l’ont confondu à l’un des délinquants, croyant qu’il revenait sur les lieux chercher la moto qui n’y était plus. Interpellé, mon frère a dit de le fouiller et ce n’est qu’après la fouille qu’ils ont retrouvé un billet de 2000f et son portable sur lui. Il a demandé par la suite qu’on appelle son grand-frère, soit la police ou son patron, ils ont dit non", a-t-il conté à frissons radio.
| Lire aussi : Faits divers : une femme mord le sexe de son violeur au cours de la fellation
D’après Michel Dogo, c’est après toutes les tentatives d’autodéfense que son frère a été fouillé avant de subir son triste sort :" C’est ainsi qu’ils ont commencé par le taper. Ce crime a duré au moins 2 heures d’horloge et c’était sur une voie Inter-État. Il y a la police ect,", s’est-il désolé avant de réclamer que justice soit rendue à son frère.
| Lire aussi : Bénin : Boni Yayi réagit au décès d’un ancien collaborateur
En d’autres termes, il a non seulement dénoncé la barbarie des gens qui sans preuve irréfutable, ont brûlé son jeune frère, mais aussi la non intervention de la police qui n’a pu rien faire pour sauver la victime.
| Lire aussi : Bénin : 02 individus interpellés avec 18 millions FCFA de faux billets
Et ce n’est qu’après l’incident et les dénonciations que la police est désormais active sur le terrain. La preuve trois individus sont déjà interpellés et gardés à vue suite aux enquêtes, ouvertes pour élucider cette affaire.
Société
-
Marche du 27 avril : Réaction des centrales syndicales au courrier du préfet Orounla
26/04/2024 à 08:05En réaction au courrier du préfet du Littoral, Alain Orounla qui invite les organisateurs à faire les démarches préalables avant la tenue de (...)
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Des considérations politiques compliquent la réouverture des frontières, selon Martin Assogba
Reçu ce dimanche 15 décembres 2019 dans l’émission « 90 mn pour convaincre » de la Radio (...)
-
Bénin : Omar Alieu Touray et Mahamadou Issifou reçus par le Président Patrice Talon
Le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, était sur le front diplomatique dans la (...)
-
Abomey-Calavi : 04 présumés malfrats mortellement atteints par la police
Quatre (04) présumés malfrats ont été abattus lors des échanges de tirs par des éléments de la (...)