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Après les résultats du second tour des législatives en France, les tractations sont cours dans le cadre de l’installation des membres de l’Assemblée nationale. Au total, 17 ministres d’Emmanuel Macron ont été élus pour siéger. Mais ils sont pour l’heure, bloqués à cause de l’article 23 de la Constitution française.

Les fonctions des membres du gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout autre mandat parlementaire, selon l’article 23 de la constitution française. En effet, jusqu’à présent, le mandat des ministres de Macron court toujours. Gabriel Attal, le chef du gouvernement, a présenté sa démission et celle de son gouvernement le 8 juillet, au lendemain du second tour des élections législatives mais le chef de l’Etat ne l’avait pas acceptée. Or, pour pouvoir participer au vote du prochain président de l’Assemblée nationale, les 17 ministres élus ou réélus doivent être « démissionnaires ». À cet effet, la démission du gouvernement devrait être acceptée « mardi ou mercredi », a dévoilé lundi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, rapporté par plusieurs médias français.

Lire aussi : [Bénin  : la Cour constitutionnelle tranche un recours contre 03 ministres de Talon)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-la-Cour-constitutionnelle-tranche-un-recours-contre-03-ministres-de-Talon&var_mode=calcul ]

L’élection à la présidence de l’Assemblée nationale démarre jeudi 18 juillet. Vont s’en suivre, la composition du Bureau de l’institution et la mise en place des commissions permanentes (lois, finances, etc.).

À noter que c’est Gabriel Attal qui a été élu à la tête du groupe parlementaire Ensemble, le parti présidentiel.

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L’investigateur

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