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« Je suis célibataire, et je suis prête à intégrer un foyer polygame. ….Je suis célibataire (…) Ça ne me dérangerait pas d’être dans un foyer polygame, si l’homme est stable financièrement, parce qu’il doit prendre soin de ses femmes et de ses enfants. (…) La polygamie, ce n’est pas pour les pauvres », a déclaré tout récemment la Députée-Maire Naya Jarvis Zamble sur Life TV.
Ces propos, très audacieux et sincères, de sa part, ont été diversement appréciés par les citoyens. Mais ils font appellent au même moment aux normes sociales et culturelles qui entourent la pratique de la polygamie.
En effet, selon les informations, la Députée-Maire a signifié qu’elle serait ouverte à vivre dans un foyer polygame si et seulement si l’homme était financièrement stable pour prendre soin de ses femmes et enfants. Pour elle, la polygamie n’est pas destinée aux personnes défavorisées. Ses propos ont suscité des débats et des opinions diverses. Surtout qu’ils proviennent d’une personnalité politique, femme qui plus est, de son charisme.
En exprimant sa disponibilité à intégrer un foyer polygame, elle met fin au débat d’autant plus que sa position qui est claire, contraste avec celles de plusieurs femmes qui sont vent debout contre la polygamie. Sur la polygamie, beaucoup soutiennent qu’il s’agit d’une pratique qui renforce les inégalités de genre et crée des tensions au sein du foyer, tandis que d’autres y voient une forme légitime d’organisation familiale basée sur des traditions anciennes. Avec son ardent souhait de rester dans un foyer polygame mais sous condition, cela suscite des interrogations sur l’autonomie des femmes dans le choix de leur mode de vie familiale. Sa volonté clairement exprimée d’entrer dans un foyer polygame montre une certaine ouverture d’esprit mais aussi pose la question de savoir si cela reflète un choix personnel ou une pression sociale. Les paroles de Naya Jarvis Zamble invitent à une réflexion plus profonde sur les valeurs culturelles, les normes sociales et les droits individuels en matière de relations familiales.

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Roland Affanou

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