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Joël Aïvo : la situation du Professeur met l’ex-président Nicéphore Soglo en colère

L’investigateur 18/07/2023 à 17:01

Une nouvelle réaction de l’ancien président du Bénin Nicéphore Soglo. A l’occasion de la célébration de l’anniversaire du Professeur Joël Aïvo toujours en prison, ce mardi 18 juillet, le premier président du l’ère du renouveau démocratique au Bénin s’est adressé à l’intéressé, à sa famille et au peuple béninois.

Au passage, l’ancien président Nicéphore Soglo a fait une publication sur sa page facebook et dans laquelle, il a présenté ses vœux d’anniversaire au constitutionnaliste Joël Aïvo. « Je voudrais donc me joindre à son épouse et ses enfants, à sa famille, à la communauté universitaire toute entière et à tout le peuple béninois pour lui souhaiter mes vœux les meilleurs, en ce jour spécial. », a écrit l’ancien maire de la ville de Cotonou.
Sur la situation carcérale du Professeur, l’ancien fonctionnaire de la banque mondiale estime que sa place n’est pas derrière les barreaux mais plutôt dans les universités où la communauté estudiantine a besoin de lui. « Nos universités ont besoin de l’un de leurs animateurs les plus compétents. Sa place n’est pas derrière les barreaux. », soutient l’ex-président. Mais pour que le Professeur recouvre sa liberté, a-t-il dit, il faut plus de démocratie.

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« La croisade pour sa libération et celle de ses autres compagnons à savoir Reckya Madougou, Thibault Ogou et tous les autres otages du pouvoir de la rupture ne prendront fin que lorsque la démocratie et la compétition politique auraient repris ses lettres de noblesse dans notre pays avec ses exigences d’égalité, d’équité et de paix sociale. », renchérit-il.
Pourtant, avant qu’on en arrive là, il faut peut-être la volonté politique sur fond d’accord qu’il déclare avoir eu il y a quelques mois. Mais … « il y a un an, j’avais espéré que cette tragédie prenne fin le plus rapidement possible en me basant sur les assurances qui m’ont été données au plus haut sommet de l’État. Hélas ! », se désole Nicéphore Soglo.
« La mobilisation doit se poursuivre pour l’atteinte de ses objectifs majeurs pour l’émancipation de notre pays. La ruse et la rage érigées en mode de gouvernance ne saurait nous détourner de notre marche vers la victoire »., a conclu l’ex-président.



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