La police béninoise a mis la main sur un faux commissaire central de Parakou dans le dossier lié à l’arrestation du journaliste nigérian Damilola Ayeni.

Interpellé le 31 août dans le Parc W, le journaliste de la Foundation investigative journalism FIJ, Damilola Ayeni a passé plusieurs jours en garde à vue avant d’être libéré vendredi dernier lors de sa présentation au procureur de la Criet.

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En effet, c’est pendant sa garde à vue qu’un cybercriminel s’est fait passer pour le commissaire central de Parakou. En raison de son statut donc, il aurait réclamé une somme de 800 000 FCFA aux proches du journaliste pour aider à sa libération. Mais sa tentative ne va pas prospérer puisqu’il a été arrêté, selon les inormations de bip radio.

Libéré vendredi dernier, le journaliste quant à lui, a été surpris en train de prendre des photos dans la Parc W sans autorisation. A en croire le FIJ, il a été interpellé au cours de son travail. A savoir qu’il s’est rendu dans le Parc pour une collecte d’informations. Soupçonné d’actes liés au terrorisme, il risquait gros. Sa libération a soulagé la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). Il s’agit, selon cette organisation, « d’un acte majeur en faveur de la liberté de la presse ».