En effet, la fracture des années 2000 qui a laissé des cicatrices indélébiles et fait voler en éclats, la cohésion entre les différentes couches sociales en Côte d’Ivoire, demeure vivace dans les mémoires. Surtout à l’aune des prochaines élections présidentielles où la météo annonce un climat nuageux, il faut s’en inquiéter et en appeler à la paix. Pour l’ancienne première dame de ce pays, Simone Gbagbo, « Tout est encore possible ». « La Côte d’Ivoire peut toujours retrouver son unité, la cohésion entre son peuple », a-t-elle déclaré dans une vidéo publiée par FPI TV sur les réseaux sociaux. L’épouse de l’ancien président, Laurent Gbagbo en a profité pour s’adresser à la nation ivoirienne. « Ce qu’il faut, c’est se disposer au pardon. C’est cultiver la volonté d’union, la volonté de réconciliation. Ce qu’il faut c’est s’élever, c’est élever la nation ivoirienne au-dessus de toutes nos divergences, de toutes nos considérations personnelles et même nos considérations partisanes », a-t-elle déclaré, selon 7info.ci. « (…) avec 2019, la décennie qui s’achève nous a fait connaître beaucoup de souffrances, beaucoup de souffrance physique, de souffrances morales, beaucoup de déception, beaucoup de torture, beaucoup d’humiliation, beaucoup d’emprisonnement, de contrainte à l’exil forcé, de pertes d’êtres chers et de personnes de grandes notoriété », a-t-elle défendu. Elle renchérit : le pays peine encore à sortir « des conflits intercommunautaires, des refus de règlement consensuel de nos problèmes sociaux et politiques », a-t-elle dit. Ceci en dépit de la relaxe de son époux Laurent Gbagbo, actuellement en résidence surveillée en Belgique depuis son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI) et de son ministre Charles Blé Goudé. « La Côte d’Ivoire nous attend. Levons-nous pour la Côte d’Ivoire », a déclaré Simone Gbagbo.