« Le candidat à la présidentielle du Togo, Kodjo, a perdu son immunité parlementaire et est désormais assigné à résidence. S’il est emprisonné, la présidence Gnassingbé perdra ce qui reste de sa crédibilité », a écrit Herman Jay Cohen, ancien Secrétaire d’Etat américain sur compte Twitter. Un post qui singulièrement, menace à mots couverts, l’actuel président de la République du Togo, Faure Gnassingbé.
En effet, au terme de l’élection présidentielle du samedi 22 février dernier, les Etats-Unis ont souhaité compte tenu de la célérité observée dans la proclamation des résultats (en 24 heures), le décompte des voix bureau de vote par bureau de vote. Un souhait qui a rencontré le refus des institutions en charge des élections au Togo. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a proclamé les résultats provisoires en l’état, confirmés plus tard par la Cour constitutionnelle.

Autoproclamé président, le candidat de la dynamique Kpodzro, Agbéyomé Kodjo arrivé 2ème, verra son domicile encerclé par les militaires à plusieurs reprises avant la demande de la levée de son immunité, par le procureur de la République.
Mais, en « guerre » contre le pouvoir de Lomé, l’ancien Premier ministre Agbéyomé peut désormais compter sur le soutien des Etats-Unis. Car ce vendredi soir, l’ancien Secrétaire d’Etat américain Herman Jay Cohen s’est prononcé sur la levée de l’immunité parlementaire du candidat du MPDD.
Peut-être que son post fera reculer le pouvoir de Lomé qui est prêt à envoyer l’ancien ministre au trou.

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