Les décès survenus au CNHU le vendredi dernier continuent d’alimenter la polémique. Si du côté des autorités on cherche le coupable, au niveau des parents des victimes, les plaies continuent d’être pansées. Le père de Lydia Adeniyi professeur de français et victime de ce triste incident raconte les circonstances du décès de sa fille au micro de Frissons Radio.

"Elle a été opérée du cœur le 10 septembre 2022 et tout s’est bien passé. Mais les complications ont commencé le mercredi 21 septembre où elle a eu des problèmes de respiration puis admise à la réanimation", raconte son père. " Le même mercredi, elle a eu à nouveau, un arrêt cardiaque avant d’être réanimée. Dans la nuit du jeudi 06 au vendredi 07 octobre, mon épouse me réveille pour me dire qu’il y a eu coupure d’électricité. Il sonnait 2h52mn et aussitôt, je me suis présenté au CNHU dans le noir avec la torche de mon portable. L’un des garçons de salle est allé me voir et je lui ai demandé si cette coupure ne va-t-elle pas créer de problème aux malades ? Dans sa réponse, il l’a confirmé avant de me rassurer qu’ils vont gérer. A 3h08mn le courant a été rétabli. J’ai demandé à aller voir ma fille mais on m’a dit d’attendre l’heure de visite. J’ai attendu 06 heures avant de me présenter à nouveau. Toujours on me dit d’attendre et c’est au même moment, ils ont amené les parents d’une victime dans leur bureau pour les informer du décès de leur enfant. Ce qui a attiré mon attention. Quelques instants, j’ai été interpellé par deux médecins qui m’amènent dans un bureau. Ils me demandent de m’asseoir mais je les ai pas laissé le temps de parole avant de réagir : vous voulez m’annoncer le décès de ma fille ? Et à eux de répliquer : Papa, qui vous a informé ? Et j’ai dit, il n’y a pas eu coupure de courant ?

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Rappelons que cette coupure d’électricité dans la nuit du jeudi au vendredi à la clinique universitaire polyvalente d’anesthésie-réanimation a occasionné 04 morts, selon un communiqué officiel de la Direction Générale du CNHU-HKM. Une enquête à été ouverte par la police sur instruction des autorités et le Chef de l’État, Patrice Talon a saisi le procureur de la République.