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MPL : « Le parti est donc tombé dans de mauvaises mains », les regrets et révélations de Sabi Korogone

L’investigateur 11/10/2023 à 08:32

Le tout premier leader du Mouvement Populaire de Libération (MPL), devenu parti politique, en 2019, a décidé de mettre les pieds dans le plat, ce mardi 10 octobre 2023. A la faveur d’une publication sur sa page facebook, Sabi Korogone a fait la genèse de toutes les étapes franchies pour que le MPL devienne parti politique.

Partagé entre regrets et optimisme, l’ancien pensionnaire de la prison civile de Cotonou a choisi, ce mardi 10 octobre, pour s’ouvrir à ses fans. Ce fut un parcours de combattant, la mise sur les fonts baptismaux du MPL, selon ses déclarations.

Après huit (08) mois de détention, il n’a pas renoncé à ses convictions. Pour cette raison d’ailleurs, il est allé à la recherche des perles rares, des jeunes qui partagent la même vision que lui. « Ne voulant pas renoncer à mes convictions de départ, j’ai décidé de mobiliser la jeunesse afin de continuer la lutte entamée à Nikki.
C’est dans ce cadre que j’ai entrepris de rencontrer les jeunes se réclamant de l’opposition.
C’est dans ce cadre également lorsque je devrais rencontrer Guy MITOKPE, il est venu avec un certain TEBE Expérience qu’il m’a présenté et que je ne connaissais nulle part. », se souvient Sabi Korogone.
A la veille de la naissance du parti, l’ancien leader du MPL autrefois, interpellé à l’aéroport de Ouaga, un 16 septembre 2019, pour ses convictions politiques peut-être, se souvient encore des subterfuges du régime en place. Qui comme un fantôme l’aurait pourchassé à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, selon sa publication.
Toutefois, il se rend compte que son entourage constituait plus un danger pour sa personne que les autres. Car, de manière inattendue, une correspondance du ministère de l’intérieur a atterri sur son bureau et l’aurait empêché, à la veille d’un congrès du parti, de réaliser son rêve.
« A la veille de ce conseil, je reçois un courrier du ministère de l’intérieur me demandant de me retirer de la tête du parti sous prétexte que j’avais encore une procédure judiciaire en cours. », a-t-il écrit.
Or, à la vérité, il découvrira plus tard que la provenance de cette lettre était de son propre camp ou tout au moins que cette lettre avait reçu l’aval de son entourage. Le ver est alors dans le fruit.

Dans ses calculs après la nouvelle liée à la lettre reçue comme un coup de massue, trois options s’offraient à lui, a-t-il dit.
1- s’entêter et rester à la tête du parti en qualité de président avec le risque que cela devra engendrer ;
2- engager un bras de fer juridique sans lendemain avec l’Etat, une bataille perdue d’avance ;
3- renoncer et placer une autre personne à la tête du parti, une option qu’il va enfin choisir. Plus tard, beaucoup d’eau a coulé sous le pont et il reconnaîtra que ce fut une grave erreur, la dernière option choisie. En ce sens que selon ses propos, le « Le parti est donc tombé dans de mauvaises mains », a-t-il confessé.
Mais il croit dur comme fer que les choses seront remises à l’endroit. Mais jusqu’à quand devra encore durer la déconfiture dont il parle au sein du parti ?




 
 

 
 
 

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