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Niger-Cédéao : voici le point des 02 jours de rencontre des Chefs d’Etat-major à Accra

L’investigateur 18/08/2023 à 21:34

Au terme des deux jours de rencontre des Chefs d’Etat-major des armées des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les participants sont désormais prêts pour lancer l’assaut sur Niamey.

« Nous avons discuté des problèmes humanitaires potentiels. Mais ce qui se passe au Niger fait partie d’une série de coups d’État dans la région auxquels nous essayons de mettre fin. Des actes terroristes menacent la situation au Mali, au Burkina Faso et au Niger. L’option militaire n’est pas notre option préférée, mais nous y sommes contraints en raison de l’intransigeance de la junte militaire au Niger », a déclaré le Commissaire aux affaires politiques et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah.

"Nous sommes prêts à intervenir au Niger dès que l’ordre sera donné. Toute intervention au Niger sera de courte durée et visera à rétablir l’ordre constitutionnel", a-t-il conclu, selon les informations de LSIA.

En définitive, ce point fait laisse croire que les appels au dialogue lancés n’ont pas eu gain de cause. Car, d’une part, la junte est de plus en plus intransigeante. D’autre part, les Chefs d’Etat de la Cédéao désormais soucieux du retour à l’ordre constitutionnel dans cette région du Sahel, finiront par donner le ok pour l’assaut final.

Lire aussi : [Niger : la Cédéao réagit à la tuerie de 17 soldats dans une attaque terroriste et lance un appel aux putschistes>https://www.linvestigateur.info/?Niger-la-Cedeao-reagit-a-la-tuerie-de-17-soldats-dans-une-attaque-terroriste-et&var_mode=calcul]

Le 26 juillet, date du putsch des militaires au pouvoir à Niamey, le président élu démocratiquement, Mohamed Bazoum a été renversé par sa garde présidentielle. Un coup d’Etat condamné par la Cédéao et d’autres institutions internationales.

En dépit des tentatives des Chefs d’Etat de la Cédéao, soucieux de ramener les militaires à la raison et rétablir l’ordre constitutionnel, ces derniers n’ont pas abdiqué. Dans la foulée, ils ont non seulement séquestré le président renversé, mais aussi, suspendu toutes les institutions de la République du Niger. Remontée, la Cédéao a pris des sanctions et menacé d’intervenir militairement. Au terme de l’ultimatum donné par l’organisme sous-régional, les lignes n’ont pas bougé.

Lors de sa réunion du 10 Août dernier à Abuja, la Cédéao a activé sa force « d’attente » ; et les Chefs d’Etat-major des armées des pays membres quant à eux, se sont rencontrés hier et aujourd’hui dans la capitale ghanéenne (Accra) pour finaliser les derniers réglages, avant de lancer l’assaut final.



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