Nigeria Labour Congress (NLC) et Trade Union Congress (TUC) sont en train de mobiliser les travailleurs dans le cadre d’une grève générale lancée mais pourtant interdite par le tribunal.

Le procureur général de la fédération (AGF) a demandé au Nigeria Labour Congress (NLC) et au Trade Union Congress (TUC) d’obéir à l’ordonnance du tribunal les interdisant de se lancer dans une action de grève.
« L’ordonnance provisoire a été accordée le 10 novembre par le président du Tribunal national du travail du Nigeria, le juge BB Kanyip selon la presse locale.

Réagissant dans un communiqué lundi, Kamarudeen Ogundele, porte-parole d’AGF, a déclaré que poursuivre la grève équivaudrait à un outrage au tribunal.

"Nous souhaitons rappeler au Congrès du travail et au Congrès des syndicats du Nigéria qu’il existe une ordonnance du tribunal empêchant les syndicats et leurs affiliés de se lancer dans la grève", indique le communiqué.

« Les syndicats ont reçu la décision du tribunal et doivent donc se soumettre à l’autorité du tribunal qui est déjà saisi des faits de l’affaire », précise-t-il.

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Entre autres, parmi les syndicats qui souhaitent rejoindre la grève, il y a le Syndicat national des employés de l’électricité (NUEE) ; le Syndicat national des employés des banques, des assurances et des institutions financières (NUBIFIE) ; l’Association des cadres supérieurs des écoles polytechniques du Nigéria (SSANIP) ; le Syndicat national des employés de l’alimentation, des boissons et du tabac, le Syndicat des travailleurs maritimes du Nigéria (MWUN) ; le Syndicat national des employés de l’électricité, le Syndicat du personnel académique des universités (ASUU) et le Syndicat du personnel académique des écoles polytechniques (ASUP).

Dans une publication sur Facebook mardi matin, le NLC a partagé les circulaires des syndicats affiliés qui ont indiqué qu’ils se conformaient à la grève, qui a débuté à minuit pour protester contre contre la récente agression du président du NLC, Joe Ajaero, dans l’État d’Imo par des policiers.

Face à la presse, le Secrétariat national du NLC à Abuja, le président du TUC, Festus Osifo , a déclaré que la grève se poursuivrait jusqu’à ce que les gouvernements à tous les niveaux prennent leur responsabilité pour la sécurité des travailleurs.