Anciens rebelles du groupe islamiste Boko Haram, 2168 ex-combattants ont suivi et obtenu leur diplôme au Nigéria grâce à un programme de dé-radicalisation, de réhabilitation et de réintégration (DRR).

Ces ex- terroriste avaient commencé par déposer leurs armes après la mort de leur chef Abubakar Shekau, décédé lors des combats contre le groupe jihadiste rival de l’organisation de l’Etat islamique.
Selon l’annonce faite, jeudi dernier par le gouverneur adjoint de Borno, Usman Kadafur, ces ex-combattants avaient suivi divers programmes de reconstruction et subi une série d’examens médicaux, de conseils psychologiques et psycho spirituels, de thérapie sportive, de conseils en matière de toxicomanie et de programme d’éducation occidentaux. Pendant six mois, et sous la coupole du colonel Abiodun Johnson, commandant du camp DRR, opération Safe Corridor, ils ont été formés à des compétences professionnelles.

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Il s’agit notamment dans le domaine de la menuiserie, le tricotage de casquettes, la fabrication de chaussures, la couture et l’électricité. Certains ont également subi des formations dans l’agriculture en tant que métier obligatoire. Pour s’assurer de leur reconversion dans l’armée nigériane, le programme est subdivisé en trois phase à savoir, la documentation initiale et le test médical initial, le profilage des renseignements ainsi que le profilage biométrique NIMC et la capture.
Toutefois, le gouvernement fédéral du Nigeria s’est assuré que ces terroristes reconvertis lui jurent fidélité et de respecter les ordres en tout temps avant de recevoir leur diplôme.