Justice

Orounla : « la décision de la Cadhp est une immixtion dans les affaires interne du Bénin »

Bénédicte BANKOLE 20/04/2020 à 17:40

Répondant aux confrères de Rfi sur l’ordonnance de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) qui ordonne au Bénin de suspendre les élections communales, le ministre Alain Orounla n’a pas fait la langue de bois. A l’en croire, l’injonction faite au Bénin par les juges d’Arusha à savoir : la suspension des communales est une immixtion dans les affaires internes du pays. Là-dessus, le ministre de la communication, de la poste et porte-parole du gouvernement a été clair. « Le gouvernement béninois est soumis aux lois de la république, à la constitution et aux décisions des institutions juridictionnelles à savoir : la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, seul juge du contentieux électoral et du processus électoral », a-t-il déclaré.
Mieux, l’avocat renchérit : « le gouvernement de la république du Bénin considère que la décision qui est brandie est un non-événement et dénie en cette juridiction comme à tout autre, l’ambition, la vocation, la prérogative de s’immiscer dans le processus électoral d’un état souverain qui est tenu aux respects de ses obligations constitutionnelles. En l’occurrence l’organisation d’élection à bonne date. Cette obligation est d’autant plus accrue qu’on ne peut admettre que pour les intérêts d’un seul individu, d’un groupe d’hommes politiques, un processus qui engage l’entièreté de la nation soit interrompue », a-t-il tranché.




 
 

 
 
 

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