La première phase de la tournée du chef de l’État était au cœur d’une conférence de presse animée par le porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, ce jeudi 19 novembre.

Une semaine après le début de la randonnée nationale, le gouvernement revient sur les motivations mais aussi les moments forts de la tournée. Pour cette première partie qui a mis en lumière les quatre départements du septentrion, le président de la République a, selon Alain Orounla, touché du doigt les réalités du terrain. Il a pu échanger avec les populations de façon franche et directe. Ce qui est aux antipodes des dialogues via les fiches régulières.

Au cours du périple, fait observer l’avocat, les populations, séduites par les réalisations du gouvernement, ont brisé les mesures barrières et les consignes sanitaires données par les autorités compétentes. Elles ont voulu communier avec le premier citoyen du pays sans condition. Raison de la mobilisation forte constatée à toutes les étapes de la tournée.

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L’appel de la population au maintien du cap

A en croire le porte-parole du gouvernement, les populations du Nord Bénin, tombées sous le charme de la sincérité et des grandes annonces du chef de l’État, en l’occurrence le message de réconciliation et de paix, ont souhaité que la dynamique soit maintenue. Ainsi, elles sollicitent Patrice Talon pour un second quinquennat afin de parfaire l’œuvre de développement qu’il a entamée. Celui-ci va-t-il violer son serment au nom de l’appel populaire ? Le temps nous le dira.

Mais tout n’est pas ajourné. Parlant justement de la présidentielle, Patrice Talon a rassuré qu’il n’y aura plus d’exclusion. Il a promis de s’investir corps et âme pour que les grands partis régulièrement enregistrés prennent part à cette élection très importante dans le processus démocratique du pays. Quant au parti « Les Démocrates », le chantre de la rupture a promis que tout sera fait pour que le récépissé lui soit délivré dans les meilleurs délais.