Bénin

Prudencio, la présidente de l'INF attaquée par Djènontin dans sa tribune dénommée "Ma Prophétie"

Rollis HOUESSOU 24/04/2022 à 10:41

Des années après leur passation de service au ministère de l’artisanat et du Tourisme d’une part, et à celui de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales d’autre part, Valentin Djènontin est revenu sur les intrigues qu’il a vécus de la part des sages de la commune d’Abomey-Calavi. Il n’a pas occulté Madame Claudine Prudencio présidente de l’Institut national de la femme, elle aussi.

Depuis son lieu d’exil, l’ancien ministre Valentin Djènontin dénonce le régionalisme, la haine qui anime, selon sa publication, certains acteurs politiques de sa commune : Abomey-Calavi. Dans sa colère, il s’est attaqué à la présidente de l’Institut National de la Femme (INF), Madame Claudine Prudencio. Selon ses dires, c’est le lundi 06 Juin 2011, où il a pris le témoin des mains de Madame Claudine Afiavi Prudencio, Ministre sortant de l’Artisanat et du Tourisme qu’il dit en avoir eu pour son grade. Valentin Djènontin estime que "cette passation de charge entre "eux est perçue comme le transfert du pouvoir d’un autochtone à un « étranger », selon certains habitants de la commune d’Abomey-Calavi. « Curieusement, beaucoup ne s’en cachaient même pas parmi certaines personnes âgées, communément appelées sages ou notables ; véritables véhicules de haine et de régionalisme. Pour cette catégorie de citoyens, l’animation de la vie politique dans la sixième circonscription électorale du Bénin (communes d’Abomey-Calavi, Sô-Ava et Zê) devrait être l’apanage des seuls natifs de la région. Les résidents numériquement plus nombreux et grands contributeurs autant que les natifs au développement social, économique, infrastructurel ne doivent nullement prétendre aux fonctions politiques », a relaté l’ancien député.

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Il aura été surpris écrit-il lorsqu’il a " découvert sur les réseaux sociaux cette vidéo virale où la Députée s’en prenait ouvertement, publiquement devant caméras et micros à ma personne en des termes haineux unanimement condamnés par l’opinion sauf curieusement les institutions de la République et les fameuses ONG de lutte contre le régionalisme, le racisme et l’ethnocentrisme. Rires .."

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Il se rappelle comme si c’était hier, des propos de l’actuelle Présidente de l’Institut National de la femme. "Mes chers parents, allez dire aux ZOGBANOU d’aller dans leur pays (…) faire la politique. Ils n’ont pas leur place ici. Il n’y a pas de Zogba ici ; c’est à (…). S’ils ne retournent pas chez eux pour faire la politique, ils vont essuyer la honte. Le tout ne suffit pas d’acheter de parcelles à Abomey-Calavi, d’y construire pour prétendre y mener des activités politiques. Moi qui vous parle, je suis de Godomey, parce que ma maman est de Godomey ; son cordon ombilical est enterré ici à Godomey". Des propos qui n’ont pas plu à l’ancien ministre de Boni Yayi.

Rappelons que la publication de l’ancien député a été faite hier sur sa page facebook dans sa nouvelle rubrique dénommée "Ma Prophétie".




 
 

 
 
 

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