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Rwandais à l’ANIP : « c’est la même voix qui a contesté le Cos-lépi », le député Fagnon recadre son collègue Houndété

L’investigateur 11/11/2023 à 12:34

Le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Alassane Séidou était à l’Assemblée nationale, le jeudi pour répondre aux questions de l’opposition sur la nomination du Rwandais Pascal Nyamulinda, à la tête de l’ANIP. Au cours des débats, les députés de la mouvance, ont dénoncé la vaine polémique animée par les élus du parti Les Démocrates. Pour eux, cette nomination n’est qu’un épiphénomène et on ne devrait guère s’attarder dessus.

Selon Nicaise Fagnon, le gouvernement a fait un bon choix en nommant Pascal Nyamulinda à la tête de l’ANIP. Pour le député des Collines, le débat suscité par cette nomination peut être un blocage pour la promotion des cadres Béninois à l’extérieur. « Nous avons un régime de type présidentiel et ce sont des prérogatives du gouvernement portées par son chef à travers l’article 55 de la constitution de délibérer sur les questions générales liées à la politique de l’Etat à travers les lois et les textes réglementaires dont le décret. Je me sens mieux à l’aise parce que je connais le président de l’Anip.

C’est mon ancien collègue. J’ai eu l’occasion à travers l’Ancb d’aller au Rwanda. D’abord, il a été officier d’état civil et je parle en tant qu’officier d’état civil. Il faut éviter que notre parlement soit la tribune pour la xénophobie. Franchement, le président a bien fait et ne compromettons pas la chance à nos frères quant à leur promotion à l’étranger », a-t-il dit. Plus loin, le député de l’Union Progressiste le Renouveau a déclaré que « le Bénin a signé un accord de coopération bilatérale. Le Rwanda a ouvert ses frontières. Le Bénin a ouvert ses frontières.

Lire aussi : [Pascal Nyamulinda : le gouvernement justifie le choix du rwandais à la tête de l’Anip)>https://www.linvestigateur.info/?Pascal-Nyamulinda-le-gouvernement-justifie-le-choix-du-rwandais-a-la-tete-de-l&var_mode=calcul]

Ça veut dire qu’il y a le principe de réciprocité. Il y a des accords de Lagos qui datent de 80, qui veulent qu’il y ait la coopération Sud-Sud. Il y a la charte de l’Union africaine. Je me réjouis parce que quand on était au Cos-lépi, c’est la même voix qui a contesté le Cos-lépi. Il ne sera jamais satisfait mon collègue là ». Pour Assan Seibou, la polémique liée à cette nomination est due à un sentiment de rejet de l’étranger. « Tout a été bien. Même pour les réactions, ce sont des exemples illustratifs qui ont servi des réactions parce que les principes étaient clairs et les réponses étaient nettes. Si on avait nommé un béninois, on ne serait pas assis ici. Ce n’est que de la xénophobie. C’est très grave et c’est mauvais et c’est dangereux », a-t-il déploré.

Le président du groupe parlementaire Bloc Républicain a confié que des Béninois sont aussi sollicités au Rwanda. « Même au Rwanda, il y a des Béninois qui travaillent. La vérité de tout ce jeu-là aussi, c’est que l’Anip a été créée pour régler des problèmes. Certes, il y a eu beaucoup de progrès. Si le président n’avait pas envoyé quelqu’un d’autre de l’étranger, je vais dire que le président veut qu’on reprenne les mêmes crises. Le Rwandais qu’on a amené en dehors des compétences techniques, il remplit le critère politique numéro 1. C’est-à-dire, être neutre. On avait accusé Gougbédji d’être UP. Au moins là, nous aurons un travailleur qui sera neutre », a-t-il indiqué.




 
 

 
 
 

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