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Sextape au Bénin : une députée alerte sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux

L’honorable Sèdami Fagla dans une tribune s’est inquiétée de l’allure que prend la dépravation des mœurs avec en toile de fond, les sextapes sur les réseaux sociaux. Or, en réalité ces publications faites sans le consentement des acteurs sont réprimées par le nouveau du numérique.
« Nous sommes secoués par plusieurs cas de vidéos indécentes qui circulent sur les réseaux sociaux. Lorsqu’on se retrouve confronté à ces vidéos, on ressent un certain malaise qui nous emmène à juger car en effet nous sommes une société pudique dans laquelle la fille et la femme sont érigées en gardiennes de nos valeurs morales. », a écrit la députée de l’Union Progressiste. Poursuivant, elle ajoute :
« Mais une fois que l’émoi suscité par le contact de ces contenus est passé, nous devons nous poser la question de l’état des lieux de la législation en vigueur dans notre pays sur ces pratiques. Les lois constituent notre boussole, l’ensemble des règles qui protègent tous les individus y compris les pécheurs. »
En effet selon son décryptage, les auteurs de ces publication encourent des peins d’autant plus que cela est puni par le nouveau code sur le numérique en son article 517 qui évoque les cas d’un traitement non autorisé.
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« Quiconque aura procédé à un traitement de données à caractère personnel soit sans avoir préalablement informé individuellement les personnes concernées de leur droit d’accès, de rectification ou d’opposition, de la nature des données transmises et des destinataires de celles-ci, soit malgré l’opposition de la personne concernée est puni selon les peines prévues à l’article 454 du présent code », rappelle le professeur.
QUE DIT LE CODE PENAL ?
SECTION IV : DES ATTENTATS AUX MOEURS
PARAGRAPHE I DE L’OUTRAGE PUBLIC ET DE L’ATTENTAT A LA PUDEUR
Article 544 : Toute personne qui a commis un outrage public à la pudeur est punie d’un emprisonnement de trois (03) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinquante mille (50.000) à deux cent cinquante mille (250.000) francs CFA.
Donc, « Il est évident qu’en diffusant ces contenus, les partenaires de ces jeunes femmes ont commis plusieurs infractions. », conclut-elle.
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