En Tunisie, la situation des migrants noirs devient de plus en plus difficile avec la multiplication des attaques racistes. Le porte-parole du gouvernement a confié que le Bénin est attentif à ce qui se passe dans ce pays.

Wilfried Léandre Houngbédji a laissé entendre que le ministre des affaires étrangères suit de près la situation des Béninois vivant en Tunisie. Mais pour le moment, le Bénin n’a pas encore décidé de rapatrier ses ressortissants au pays du président Kaïs Saïed comme l’a fait certains pays africains. Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Houngbédji a expliqué que le besoin de rapatriement ne s’est pas encore fait sentir. « Nous avons une petite communauté en Tunisie. C’est essentiellement des étudiants et quelques travailleurs. Nous n’avons pas enregistré en ce moment de besoin de rapatriement formulé », a-t-il dit.

Lire aussi : Les Démocrates  : report au 09 mars de l’audience du parti à la Cour constitutionnelle

Cependant, Wilfried Léandre Houngbédji a assuré que si le besoin de rapatriement de certains Béninois se fait sentir, cela sera fait. A cet effet, les services compétents sont en alerte pour agir au moment opportun. Selon ses propos, les Béninois voyagent pour d’autres pays en respectant les normes. « Vous avez très peu de Béninois qui sont dans l’immigration clandestine », a-t-il déclaré.

Lire aussi : Ajavon : D’autres biens appartenant à l’homme d’affaires saisis à Abomey-Calavi

En Tunisie, les ressortissants noirs sont visés par des actes de violences et de racisme exercés par des Tunisiens. La Guinée a déjà rapatrié 49 de ses ressortissants. La Côte d’Ivoire et le Mali ont décidé de rapatrier respectivement 300 et 150 ce week-end.