Ce lundi 6 février à l’aube, trois secousses, dont la première extrêmement violente d’une magnitude de 7,8 ont frappé le sud-est de la Turquie, une région que j’ai connue - notememnt Gaziantep - lorsque j’occupais les fonctions de Chef de Mission diplomatique de l’Ambassade du Bénin en Turquie. Des immeubles se sont effondrés et le nombre de morts ne cesse d’augmenter. La presse internationale parle déjà de 20.000 morts alors que les opérations de sauvetage s’effectuent dans des conditions météorologiques défavorables. Selon de nombreux experts, il s’agit d’un des séismes les plus dévastateurs de ces 100 dernières années dans la région. La Syrie pays voisin de la Turquie n’a pas été épargnée au nord.

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Je suis profondément attristé d’apprendre les énormes pertes en vies humaines causées par ce tremblement de terre. Et c’est le cœur meurtri que je présente au peuple turc, avec lequel j’ai vécu, ma proximité en pensées et mes sincères condoléances. En de pareilles circonstances, le silence, le recueillement et la prière valent plus que des mots. C’est pourquoi, je confie les personnes affectées par ce désastre à la providence du Tout-Puissant.

Je prie également pour que Dieu donne la force au personnel d’urgence et aux nombreux volontaires impliqués dans les efforts de secours en cours. Quant aux blessés et aux rescapés, je prie pour un prompt rétablissement physique et psychique. J’ai du mal à penser aux nombreuses personnes en général et aux nombreux enfants en particulier, encore en vie et ensevelis sous les décombres depuis le lundi passé.

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Enfin, je prie aussi que Dieu ait un regard compatissant et donne force, paix et espérance au peuple syrien qui souffre beaucoup depuis bien longtemps et dont je suis solidaire mentalement et spirituellement en ce moment.