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On s’attendait à ce que l’installation du Conseil de Supervision, organe politique institué par la loi portant Code de l’Administration Territoriale en République du Bénin, soit une occasion pour les Conseillers Municipaux de prendre conscience de leur rôle éminemment politique désormais, pour accompagner dans leur couloir de compétence, le développement de la cité d’Abomey-Calavi.
On s’attendait aussi à ce que l’harmonie apparente qui régnait au Conseil Municipal, soit plus que jamais renforcée pour faire face aux enjeux de la décentralisation nouvelle formule. Mais hélas ! Il eut fallu la mise en place du Conseil de Supervision, du moins, la titularisation des présidences de Commissions Permanentes pour que un front "BR+ FCBE" s’ouvre au Conseil Municipal, brisant ainsi la cohésion existante.
Tout a commencé ce lundi matin en effet par le mot d’ouverture du Maire Ahouandjinou qui a rappelé aux membres du Conseil Municipal que la séance a été convoquée par le Préfet, sur instruction du ministre en charge de la décentralisation, pour déférer aux exigences légales visant essentiellement à l’installation des membres du Conseil de Supervision. Une fois son mot introductif terminé, le Conseiller BR Romain Dénakpo a demandé la parole pour une motion d’ordre. Il estime qu’ "on ne saurait installer quelque chose qui n’existe pas". Pour lui, du moment où on n’a pas encore élu les Présidents de. Commissions, il est impossible de parler d’installation de membres de Conseil de Supervision ". C’est alors que le Préfet a pris la parole pour indiquer qu’il n’y a aucune inquiétude à ce sujet.
Il a poursuivi en déclarant que ladite liste est déjà mise à sa disposition par le parti majoritaire UP et qu’il va en donner d’ailleurs lecture dans les minutes qui vont suivre pour relancer une fois pour toutes, la machine de développement de la Commune d’Abomey-Calavi. Cette déclaration a suscité un remue-ménage dans la salle de délibération. Les élus BR ont estimé qu’il y a abus d’autorité et violation des textes régissant la décentralisation. À l’exception du CA de Kpanroun, Étienne Kpossou, ils ont ramassé leur clic et clac pour vider la salle de délibération. Ils sont suivis dans ce mouvement de boycott par le seul élu FCBE présent, pour ne pas nommer le distingué Alfred Dohou. Mais le quorum étant toujours atteint, la loi du tout ou rien, principe sacro-saint de la démocratie, a été appliquée. La majorité s’est de droit, arrogée les quatre postes à pourvoir. Ils se présentent ainsi qu’il suit : Thomas Tapé, Président de la Commission chargée des affaires économiques et financières ; Edmonde Fonton, Présidente de la Commission chargée des affaires domaniales et environnementales ; Claude Chatin, Président de la Commission chargée des affaires sociales, culturelles et sportives et de Brice Dénis Fagbémi, Président de la Commission chargée de la Coopération décentralisée et des relations avec les institutions.
Après avoir renvoyé les 8 membres du CS à leur mission républicaine, le Préfet a pris la parole pour fustiger le comportement des conseillers qui ont fait la politique de la chaise vide. Il a ensuite prodigué de sages conseils aux membres du Conseil de Supervision. Pour lui, le Conseil de Supervision est certes un organe politique, mais un organe politique qui doit faire la politique de développement. C’est pourquoi, il invite les membres du CS à jouer leur partition, à accompagner le Secrétariat Exécutif, bras technique de la Mairie dans son processus de développement.
Quand l’histoire bégaie...
Comme ce fut le cas depuis que des Maires, des adjoints au Maire, et des présidents de Commissions ont été désignés et non élus depuis l’entame de la 4ème mandature des Conseillers Communaux, le parti majoritaire qui avait six des leurs à sacrifier sur l’autel de la réforme qui ramène les Commissions à quatre (4), a dû, à son corps défendant, appliquer la loi de tout ou rien ( sur les 13 Présidents de Commissions d’avant réforme, l’UP en avait 10). Surtout dans ce contexte de veille des législatives.
Les élus BR condamnent avec véhémence ce mode opératoire. Ils l’ont fait savoir à travers une déclaration de presse dans laquelle ils invitent le ministre en charge de la décentralisation, Raphaël Akotègnon (lui qui avait instruit le Préfet à agir ainsi) et le Chef de l’État Patrice Talon, à remettre en cause l’installation du Conseil de Supervision, illégale à leurs yeux. Toujours est-il dit que chacun pourra revenir en de meilleurs sentiments pour que soit retrouvée la cohésion et la synergie d’action, dans la tolérance et l’acceptation de l’autre.
Sourve : Journal Le Déclic
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