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Au Niger, le coup d’État "est plié", selon un député béninois

L’investigateur 21/09/2023 à 20:03

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union Européenne (UE), continuent de réclamer un retour à l’ordre constitutionnel au Niger. A l’opposé de ces institutions et de certains Chefs d’Etat, un député béninois estime quant à lui, que le coup d’Etat au Niger « est plié ».

"On ne peut plus faire marche arrière après le coup d’État au Niger et restaurer les autorités déchues", selon un député béninois. D’ailleurs, aux premières heures de ce putsch alors que la Cédéao réclamait le rétablissement de Mohamed Bazoum avec l’activation d’une force « d’attente », ce député a haussé le ton pour aller contre toute intervention militaire à Niamey. Pour ce député homme d’affaires et membre de la mouvance présidentielle, seul le dialogue pourrait permettre de voir le bout du tunnel dans cette crise qui sévit au Niger.
Opposé aux dirigeants béninois qui soutiennent les sanctions contre Niamey, il refuse l’idée que le peuple béninois puisse approuver une intervention militaire au Niger.
"Le coup d’État est plié", a-t-il martelé, ajoutant que la volonté de rétablir le Président Bazoum au pouvoir était illusoire.

Lire aussi : [Djogbénou:son parti donne sa position sur une possible intervention militaire de la Cédéao au Niger>https://www.linvestigateur.info/?Djogbenou-son-parti-donne-sa-position-sur-une-possible-intervention-militaire&var_mode=calcul]

"Aucun Béninois ne veut faire la guerre contre le Niger", a-t-il affirmé. A travers cette prise de position ce député s’aligne sur le même format que l’opposition à Patrice Talon qui a fait une déclaration récemment pour légitimer sa désapprobation à toute intervention militaire au Niger.

Vice-président de la Commission "Paix et sécurité" au sein de la CEDEAO, il avait émis des griefs contre les dirigeants des pays membres de l’organisation ; les accusant de « ne pas avoir associé cette commission au règlement de la crise nigérienne. »

Le Niger qui est plongé dans une crise depuis le 26 juillet, date du putsch du Général Tchiani et ses hommes, est sous sanctions de la Cédéao. Les militaires au pouvoir ont bravé l’ultimatum de l’organisation régionale avant de séquestrer M. Bazoum et sa famille.




 
 

 
 
 

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