Deux pays africains ont rejoint le club restreint des puissances économiques du BRICS, lundi 1er janvier 2024, après l’adhésion de l’Afrique du Sud en 2011. L’acronyme BRICS désigne initialement le rapprochement de quatre pays aux vastes territoires : le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, auxquels s’est intégré l’Afrique du Sud en 2011.

Très restreint, le groupe des BRICS s’élargit. Le lundi 1er janvier 2024, deux pays africains ont rejoint le cercle des pays à forte croissance après l’Afrique du Sud. Il s’agit de l’Égypte et de l’Éthiopie, qui ont été invités à rejoindre le groupe en août dernier. Cette nouvelle adhésion au groupe BRICS qui devient désormais BRICS+, vise à réinventer le système financier mondial, longtemps dominé par les institutions occidentales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Elle permettra également aux nouvelles nations adhérentes de bénéficier d’un réseau d’échanges renforcé avec les autres membres du groupe.

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Une opportunité pour elles de s’ouvrir à de nouvelles relations économiques favorisées par des investissements massifs et de partenariats commerciaux. Une étape importante qui marque un tournant décisif dans la gestion actuelle du monde qui se limite aux plus offrants. En dehors de ces deux pays africains, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont aussi reçu leur invitation à rejoindre les BRICS. Ce qui vient naturellement augmenter le nombre de pays. Il passe désormais de cinq (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à dix (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, Éthiopie, Iran, Arabie saoudite et les Émirats arabes unis). Le renforcement du groupe vient ouvrir une autre ère de la formation d’une nouvelle réalité de la géopolitique dans le monde.