L’ancien président Boni Yayi est décidé à en découdre avec la Rupture et particulièrement son premier responsable. Et, il en donne la preuve à travers sa tournée 3R (Remobilisation, remerciement et réconciliation).

Hier à Ifangny dans le Plateau, il s’est plaint de son successeur à ses militants. « Je le dis très souvent à mon jeune frère le président Patrice Talon, les compétitions électorales nous manquent, les fêtes électorales nous manquent. On ne peut être un compétiteur né et la compétition électorale va nous manquer…« a confié Boni Yayi dans une ironie teintée d’humour face à ses militants d’Ifangny dans le Plateau.

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Au demeurant, les opposants ont toujours fait ce procès au chantre du Nouveau Départ, puisqu’ils estiment que la compétition a déserté la cité depuis 2016, l’année où l’ancien magnat du coton a pris les rênes du pays.

Certes dans un régime démocratique, les élections représentent des moments de compétition pour les formations politiques avec des arguments convaincants pour les opposants d’une part, et des réalisations pour les mouvanciers d’autre part, pour s’offrir le suffrage des électeurs. Mais depuis 2016, le président LD et ses soutiens ont répété qu’ils sont marginalisés par le régime en place qui leur rend la tâche difficile et ne leur permet pas de participer aux joutes électorales.