Lors d’une récente sortie médiatique, Iréné Josias Agossa a vigoureusement défendu le principe de la révision constitutionnelle au Bénin. Il a qualifié d’aberration l’opposition au principe même de la révision, affirmant que ceux qui s’y opposent sont en réalité contre la Constitution.

La question d’une éventuelle nouvelle révision de la Constitution du Bénin fait l’objet la polémique depuis un certain temps. Des acteurs politiques ont affiché leur opposition à un tel projet. De son côté, Iréné Josias Agossa, membre de l’Union Progressiste le Renouveau considère le rejet de l’idée de révision de la Constitution comme une violation de la loi fondamentale.

"Le principe de la révision a été déjà prévue par la Constitution elle-même. C’est une aberration de dire qu’on est contre le principe de la révision de la Constitution. Ceux qui se disent contre le principe de la révision de la Constitution sont contre la Constitution. Celui qui dit de principe qu’on ne doit pas réviser la Constitution, est en train de violer la Constitution", a-t-il dit.

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Selon lui, il est crucial de chercher à comprendre les implications de la révision constitutionnelle. "La révision de la Constitution, le principe étant normal, il faut maintenant penser à de quoi il s’agit quand on veut réviser la Constitution". L’ancien président du parti Restaurer La Confiance estime qu’on peut s’opposer à une disposition de la Constitution qu’on veut modifier mais il n’est pas possible de s’opposer à la révision de la Constitution.

En ce qui concerne les craintes de l’opposition sur une révision opportuniste de la Constitution pour permettre à Patrice Talon de briguer un troisième mandat, Iréné Josias Agossa pense qu’il faudra faire confiance au chef de l’État, qui a promis qu’il ne sera pas candidat pour un troisième. "Quand un président parle sur la Constitution, il faut le croire au moins. Les problèmes du pays ne sont pas là. Ça, c’est pour distraire le peuple", a-t-il déclaré.

Cette sortie du candidat à la présidentielle de 2021 reflète la diversité des opinions sur cette question cruciale, suscitant des interrogations sur la direction que prendront les discussions dans les semaines à venir.