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Boni Yayi, ancien président sait que le Bénin dispose d’un organe préposé au contrôle ou au suivi des flux financiers

Deo Gratias HOUNKPATIN 19/02/2024 à 08:05

Le parti Les Démocrates a récemment dénoncé ce qu’il qualifie de surveillance financière étroite et injustifiée à l’encontre de certains de ses responsables. Cette dénonciation a été rapidement rejetée par le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, qui a affirmé que tous les citoyens béninois, sans exception, sont soumis aux règles de l’État.

Le secrétaire général adjoint du gouvernement qualifie la dénonciation du parti d’opposition via un communiqué publié le 12 février 2024, de tentative de diversion. « C’est de la diversion parce que pour avoir été président de la République, le président du parti « Les Démocrates », sait très bien que le Bénin dispose d’un organe préposé au contrôle ou au suivi des flux financiers dans le cadre de lutte contre le blanchiment d’argent au Bénin », a-t-il dit lors de sa conférence de presse après le conseil des ministres du mercredi dernier.

Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que le Bénin dispose d’une entité, la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), chargée du contrôle et du suivi des flux financiers dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent. Elle a été créée en 2018. « Ils savent très bien qu’à partir d’un niveau donné de flux, on s’intéresse à vos activités. On cherche à comprendre pour éviter qu’il y ait du blanchiment de capitaux ».

Lire aussi : [« Ils font tellement mal leur travail qu’ils mettent le président en difficulté »  : « Mitokpè dézingue la cellule de communication du Palais)>https://www.linvestigateur.info/?Ils-font-tellement-mal-leur-travail-qu-ils-mettent-le-president-en-difficulte&var_mode=calcul]

Le porte-parole du gouvernement a expliqué que toute personne qui fait l’objet d’une enquête de la Centif devrait être en mesure d’expliquer ses activités financières. Et ceux, qui n’ont rien à se reprocher, ne devraient pas s’inquiéter. « En principe, quand vous n’avez rien à vous reprocher, si on vous interpelle pour telle ou telle activité ou mouvement que l’on voit passer sur vos comptes, vous devez être à l’aise pour aller expliquer pourquoi.

Et si c’est le cas, je ne vois pas pourquoi il faut s’émouvoir au point d’évoquer dans un document qu’on verse au public qu’il y aurait une certaine surveillance financière », a-t-il déclaré. Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que la surveillance de la Centif n’était pas ciblée spécifiquement sur des individus en fonction de leur affiliation politique, mais qu’elle se concentrait plutôt sur les mouvements financiers suspects.

« Nous sommes tous soumis aux règles de l’Etat et les activités de Centif ou des entités dédiées au suivi de l’activité financière ou à la lutte contre le blanchiment de capitaux, ces instances doivent pouvoir faire leur travail sans avoir à réfléchi sur l’appartenance politique de qui elles ont en face ».




 
 

 
 
 

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