La Coordination nationale des Organisations de la société civile du Burkina (CNOSC-BF) a organisé ce vendredi 29 septembre, une manifestation de soutien à la transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré à Ouagadougou. Les manifestants ont lancé un appel pour l’adoption d’une nouvelle constitution.

Plusieurs centaines de Burkinabè se sont mobilisés à la Place de la Nation, pour participer à cette manifestation initiée par la CNOSC-BF. « Capitaine IB, Capitaine Traoré », ont-ils scandé pour réaffirmer leur soutien au président de la transition. Selon ces manifestants, la constitution actuelle ne prend pas en compte les nouvelles réalités du pays. « Nous réclamons une constitution à la burkinabè », a déclaré un responsable de la coordination.

La constitution actuelle est porteuse d’échec selon la CNOSC-BF. « Nous sommes tous des témoins de l’échec de notre constitution et de ses lacunes dans le cadre des relations internationales et face à certaines normes internationales en général », a confié le responsable de la coordination dont les propos ont été rapportés par Omega Radio. Il a évoqué également « la non-prise en compte des réalités burkinabè, le non-respect de certaines valeurs constitutionnelles telles que le strict respect du principe cardinal de séparation des pouvoirs au bénéfice de certains pouvoirs politiques en place ».

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Selon Burkina 24, Lassané Sawadogo, coordonnateur du front de défense pour la Patrie estime qu’une nouvelle constitution doit être adoptée pour prendre en compte les aspirations du peuple et surtout de la jeunesse. « Au Burkina Faso, nous avons vu que notre constitution est obsolète. Nous sommes au 21e siècle, nous avons des réalités au Burkina Faso qui ne se trouvent pas dans la constitution. Nous demandons une révision pour permettre à ce que les aspirations profondes du peuple burkinabè, surtout la jeunesse puissent donner sa vision dans cette constitution.

Par exemple, nous voyons aujourd’hui au Burkina Faso, nous avons recruté des VDP qui combattent sur le front, mais il n’y avait pas de texte qui ordonnait ça au Burkina Faso. Mais vu l’importance, ils ont décrété des mobilisations générales et d’autres lois qui permettent de recruter des VDP… Nous voulons que ces genres de choses soient introduites dans notre constitution », a-t-il déclaré. Les manifestants appellent à l’union sacrée autour du président de la transition pour que la révision constitutionnelle souhaitée soit une réalité.

Il faut rappeler que le capitaine Ibrahim Traoré va boucler un an à la tête du Burkina Faso ce samedi 30 septembre 2023.