Dans une vidéo prise depuis son lit d’hôpital à Alger et publiée sur les réseaux sociaux dans la journée du lundi 25 décembre 2023, l’Imam Dicko a réfuté les accusations des autorités de la transition malienne et justifie sa présence en Algérie.

Discuter d’une solution à la crise au Nord du Mali avec les hautes autorités algériennes. Tel est le but de la visite de l’Imam Mahmoud Dicko dans le pays du président Abdel Madjid Tebboune, selon ses propos relayés dans la presse malienne.
Pour justifier sa présence en Algérie et répondre aux accusations de Bamako qui le soupçonne d’être à la base d’une crise diplomatique entre le Mali et Alger, le célèbre homme religieux a expliqué qu’il n’a jamais été contre les autorités de la transition. « Ceux qui sont actuellement au pouvoir, sont mes fils et après le coup d’Etat, j’ai été la première personne qu’ils ont approché », a déclaré l’Imam Mahmoud Dicko.

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Selon ses dires, il est victime d’une campagne de dénigrement entreprise par certains hommes politiques qui souhaitaient l’utiliser pour accéder au pouvoir, ce qu’il a refusé catégoriquement. Raison pour laquelle, a-t-il dit, des manœuvres ont été entreprises pour créer une mésentente entre lui et les 5 colonels. « J’ai été victime et soumis à toutes sortes de terreur, malgré tout je continue mon chemin », a-t-il lancé. Son opposition à certaines directives de la transition, ne doit pas être comprise comme une hostilité à celle-ci. « Quelle accusation ! », s’est-il exclamé pour confondre ses détracteurs.
L’ancien Président du Haut conseil islamique du Mali, a également affirmé que sa visite à Alger était principalement consacrée à sa participation en tant qu’érudit et grand penseur à la réussite de la mission assignée à la plus grande mosquée d’Algérie. Celle qui est de faciliter la médiation entre les autorités de la transition et les rebelles de l’Azawad. « Je ne m’attendais pas à ce que les choses se passent comme ça. Je ne peux que prier Dieu de permettre à ces jeunes de revenir à la raison », a prié le religieux responsable de la chute de l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keïta.