Les faits se sont déroulés mercredi dernier dans la localité de Balengou, dans la région de l’Ouest du Cameroun. Une chaîne locale camerounaise informe d’une horrible nouvelle. Il s’agit d’un matricide.

Selon le récit de la chaîne du Cameroun, le corps sans vie de la dénommée Agnès Ngogang a été découvert jeudi matin. La femme de 56 ans avait succombé aux coups de hache et de machette de son propre fils. Le drame s’était produit dans la nuit du mercredi dernier non loin du marché de Balangou dans le département du Nde, région de l’Ouest.

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La dame avait été retrouvée dans sa chambre par son fils qui lui avait assené un coup de hache sur la tête, puis s’est servi de sa machette pour ouvrir le crane et retirer le cerveau. Des voisins qui avaient vu son fils limer la machette en journée, ont reconnu l’instrument sur le lieu du drame. Le principal suspect, le fils de la défunte âgé de 25 ans, est toujours en cavale. Il avait pris la fuite quelques instants après avoir commis son forfait, en emportant le cerveau de sa mère. Descendu sur le lieu du drame, Parfait Kani, le sous-préfet de la localité a exhorté les populations à collaborer avec les forces de sécurité. Les premiers éléments d’enquête révèlent que le domicile où s’est produit le meurtre est réputé être un lieu de consommation de drogue.

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Il est important de noter qu’on soupçonne le phénomène de crimes rituels, des crimes passionnels qui se multiplient au Cameroun ces derniers temps. Il n’est pas rare d’assister à des tueries dont la raison a du mal à fournir une explication rationnelle. Bien souvent, ce sont des crimes rituels.
Pour le moment, les supputations vont bon train. Mais il est difficile de trouver les raisons qui ont pu pousser ce jeune homme qui n’a pas d’antécédent à commettre l’irréparable. Les enquêteurs auront la lourde tâche pour parvenir à déceler les mobiles de ce crime. Pour le moment le choc est toujours de mise dans la ville.