Le grand voisin de l’Est, le Nigeria est vent debout pour relever le défi sécuritaire qu’impose la situation actuelle. Pour cela, l’alerte semble-t-il, est lancée dans toutes les branches de ses armées.

Les forces armées nigérianes sont prêtes à faire face au défi sécuritaire auquel le pays est confronté. Selon le chef d’état-major de la Défense Christopher Musa, elles ont lancé des exercices conjoints entres leurs services. L’objectif visé, à travers cette opération est de s’armer et huiler la machine aux fins de faire face aux divers défis sécuritaires et aux menaces de guerre asymétriques.
« L’armée nigériane sur-le-qui-vive. Les forces du pays vont tenir des exercices conjoints dans toutes leurs branches, afin d’améliorer la formation des militaires », a annoncé Christopher Musa, chef d’état-major de la Défense, selon l’agence NAN News.
En plus, il y a des formations conjointes qui aideront "à renforcer les capacités de chaque service", alors que le pays fait face à divers problèmes de sécurité et "à une guerre asymétrique", a expliqué le haut gradé. L’environnement dans lequel évoluent les forces armées devient en effet "de plus en plus complexe et incertain", a-t-il ajouté. Allusion faite à la crise au Niger qu’il souhaiterait voir se terminer "sans effusion de sang".

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"Le quartier général de la Défense a approuvé la conduite de cet exercice d’entraînement conjoint, afin de créer des opportunités pour les participants des forces armées et des agences sœurs. Cela aidera à synchroniser les efforts entre les niveaux de commandement militaire stratégique et opérationnel. Pour être efficaces et efficients, nous devons nous entraîner ensemble à chaque occasion, dans des conditions aussi réalistes que possible", a ainsi déclaré Christopher Musa.
Il a insisté sur la cohésion au sein des forces de sécurité du Nigeria à savoir : la police et les autres agences de sécurité. Toutes ses précisions du Général Christopher Musa, faut-il le rappeler, interviennent dans un contexte où la déchéance du Président Mohamed Bazoum du Niger, a provoqué la colère du Nigeria et de ses pairs de la Cédéao qui menacent d’intervenir militairement pour rétablir le successeur de Issoufou Mahamadou dans ses droits.
Car, les militaires auteurs du putsch au Niger, font la sourde oreille malgré les rappels à l’ordre de l’organisme sous-régional, la Cédéao.