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Média : après le Mali et le Burkina, France 24 dans le viseur du gouvernement sénégalais

L’investigateur 8/07/2023 à 16:48

Le traitement de l’actualité sénégalaise par France 24 ne plaît pas aux autorités du pays. Dans un communiqué publié ce samedi 08 juillet 2023, le gouvernement de Macky Sall a fait une mise en garde à la chaine de télévision française.

En effet, Dakar dénonce « une couverture médiatique biaisée de l’actualité politique au Sénégal depuis plusieurs mois par la chaîne de télévision France 24 ». D’après le communiqué signé par Moussa Bocar THIAM, Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, « ce traitement de l’information sur le Sénégal, dénué d’éthique, de neutralité, tendancieux et subversif, est évident à travers leurs bulletins d’information, émissions, interviews et articles diffusés en boucle sur la chaîne ».

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La goutte qui fait déborder le vase est le traitement par France 24 de l’affaire Birame Souleye Diop, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, arrêté après avoir tenu des propos polémiques sur le Président Macky Sall. « Alors qu’un député de l’opposition, lors d’une conférence de presse, a publiquement insulté et diffamé des chefs d’État, puis présenté ses excuses, la chaîne France 24 justifie son placement en garde à vue en se référant à sa position sur le discours du Président de la République, ce qui est clairement fallacieux. Cette manière insidieuse de couvrir l’actualité au Sénégal a été remarquée lors des manifestations violentes du mois de juin 2023, allant jusqu’à tenter de discréditer les communications de la police sénégalaise », dit le communiqué.

Le média est accusé d’être « encore le relais de messages subversifs » après le dernier discours de Macky Sall à la nation. Le gouvernement sénégalais exige de la chaîne France 24 « de rétablir la vérité et de s’abstenir à l’avenir de porter atteinte à la réputation du Sénégal par des informations tendancieuses ». Il rappelle que la presse étrangère est soumise aux mêmes exigences légales que les médias nationaux qui ne doivent en aucune manière transiger avec la vérité.




 
 

 
 
 

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