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Nana Addo : le président ghanéen augmente le salaire des travailleurs

Le président du Ghana Nana Addo a augmenté le salaire minimal journalier. En pleine crise économique, le pays doit faire face à une inflation de 40 % qui a érodé le pouvoir d’achat des populations qui crient leur ras-le-bol.
En effet, pour donner le sourire à leur population et inverser par la même occasion la tendance, les autorités et les syndicalistes ont convenu d’une hausse de 10 % du salaire minimal journalier national.
De ce fait, le salaire minimal journalier passera de 13,53 cedis (0,9 $) à 14,88 cedis (1,02 $). L’information a été donnée par Ignatius Baffour-Awuah, ministre de l’Emploi et des Relations du travail, à l’issue des négociations organisées entre le gouvernement et les syndicats de travailleurs.
A la faveur d’un communiqué, il a été dit qu’une organisation composée de représentants du gouvernement, des employeurs et des travailleurs, veillera à l’entrée en vigueur de cette mesure dès le 1er janvier 2023. Le but visé à travers la prise de décision est de répondre aux défis économiques que traverse le Ghana depuis plusieurs mois, en l’occurrence la hausse du coût de la vie, manifestement traduite par une inflation de 40,4 %, selon les chiffres de la Banque centrale.
Ce qui a fait plomber le cedi est la hausse de la dette contractée par le Ghana qui avait pourtant décidé il y a quelques mois de ne plus recourir au FMI pour régler ses problèmes économiques.
| Lire aussi : Côte d’Ivoire : le SMIG revu à la hausse par le président Ouattara
Pendant que le gouvernement négocie pour obtenir 3 milliards $ de l’institution de Bretton Woods, la population exprime son ras-le-bol du fait de la gestion de la crise par le gouvernement du président Nana Addo. Une occasion pour les opposants qui appellent à la démission du ministre de l’Economie, Ken Ofori-Atta.
Compte tenu de la cherté de la vie, l’augmentation du salaire minimal journalier ne fait pas baisser la tension.
D’après le CNT, la mesure d’augmentation a pris en compte le niveau de l’inflation, et la viabilité des entreprises sans oublier l’atteinte d’emploi plus élevé visée. En plus, la nécessité de restaurer rapidement la stabilité macroéconomique.
« Tout établissement, institution ou organisation qui ne respecterait pas le salaire minimum journalier national 2023 serait sanctionné conformément à la loi », indique le communiqué du CNT. Notons que cette mesure s’ajoute à une indemnité de coût de la vie de 15% par rapport au salaire minimal journalier national de 2023.
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