Très tôt ce mercredi 26 juillet 2023, le controversé Général, Abdourahmane Tchiani était annoncé comme l’instigateur du mouvement d’humeur des éléments de la garde présidentielle. Peut-être à tort ou à raison car, il dirige une unité de l’armée nigérienne depuis 2011.

C’est un militaire issu des rangs de l’armée de terre. Sa promotion en tant que commandant de la garde présidentielle est intervenue sous la présidence du président Mahamadou Issoufou. Il serait un « fidèle parmi les fidèles » pour l’ancien chef d’État d’après Jeune Afrique. Abdourahmane Tchiani dirige une unité qui compterait aujourd’hui environ 700 hommes bien équipés et entraînés, ainsi qu’une vingtaine de blindés.

A la tête de la garde présidentielle, le général a réussi à déjouer deux tentatives de coup d’État en 2015 et 2021. Successeur de Mahamadou Issoufou, le président Mohamed Bazoum l’avait confirmé à son poste. Mais le malheur du président nigérien serait lié à une volonté de réorganiser son dispositif sécuritaire en se séparant notamment du Général Tchiani. Une nouvelle, pas appréciée par l’intéressé et ses éléments.

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Après une journée entourée de confusion hier, des militaires ont affirmé, ce mercredi en fin de soirée, avoir renversé le régime du président nigérien Mohamed Bazoum, dans une déclaration lue par l’un d’entre eux, à la télévision nationale à Niamey, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Ils ont pris des mesures qui entre autres, concernent la fermeture des frontières terrestres et aériennes, la dissolution de toutes les Institutions de l’Etat, l’instauration d’un couvre-feu de 22 heures à 05 heures, et ce jusqu’à nouvel ordre.
Mais le président décgu, Mohamed Bazoum espère poursuivre son mandat à la tête du pays. "Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés.
Tous les nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront", a-t-il écrit sur son compte Twitter ce jeudi matin. La suite du feuilleton nous dira plus...