Le siège de l’Assemblée national, l’éléphant blanc érigé à l’entrée de la ville de Porto-Novo sous le régime de l’ancien président Boni Yayi, est en cours de démolition ont confié plusieurs sources.

En effet, la construction de ce siège avait pour objectif d’accueillir les parlementaires mais très tôt, le projet a été interrompu alors que les travaux devraient durer 24 mois. Plusieurs raisons ont motivé l’abandon du projet. Entre autres, la texture du sol, selon l’avis des techniciens ne répond pas. La fondation du sous-sol a été mal faite, du coup à l’arrivée du régime actuel, il a été décidé de démolir cet éléphant blanc en construction à l’entrée de la ville de Porto-Novo. Outre la proposition de démolir ce siège qui ne répond en rien aux aspiration de départ, un autre siège dont les travaux avancent confortablement est en cours de construction. Les travaux de démolition de l’ancien siège sont conduits par la société Franzetti, rapporte bwt.
Pour rappel, le nouveau siège de l’Assemblée nationale a été initié en 2002 pour un montant prévisionnel de 18,5 milliards. Sa construction a débuté en novembre 2008 pour un délai contractuel de deux ans. Mais à l’arrivée, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Donc, pour la population béninoise, ce projet n’a été qu’un gaspillage des fonds publics.

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Un audit a été diligenté pour apprécier le contour de ce scandale financier. Il ressort de cet audit conduit par le cabinet UCL, que le taux d’exécution physique de 45% ne correspond en rien au taux financier qui est de l’ordre de 57%. Pis, il faudrait encore débourser près de 22 milliards de francs pour finaliser le projet qui avait à l’étape actuelle, englouti le même montant. Ceci porterait à plus de 45 milliards de francs CFA le coût total du projet.
Le ministre du Cadre de vie, Didier Tonato devant la représentation nationale bénéficiaire du projet prévient que le déboursement du reste des montants ne garantit pas la fiabilité et la durabilité de l‘ouvrage.