Dépassés par les événements au sujet de ses fragilités et ses infirmités politiques, Joseph Djogbénou et son petit cercle crient à l’acharnement, afin de récupérer les dividendes d’une victimisation artificielle. Ça ne tient pas la route, il va falloir redoubler d’efforts.

Si tout allait bien, un acteur politique averti devrait pouvoir distinguer la voix du peuple de celle des calomniateurs. A ce sujet, on peut rappeler cette phrase bien connue : "le révolutionnaire doit être capable d’entendre l’herbe pousser ’". Les larmes de crocodile et les gémissements ne construisent pas un parti politique, encore moins ne permettent de construire un leadership avéré.

Que disent le peuple l’opinion et les militants ?

D’abord sur les réseaux sociaux, les spectateurs joyeux se contentent simplement de montrer au professeur Djogbénou son propre miroir et sa photo dans ses propos d’hier, au cœur d’un combat politique dans les mêmes circonstances d’aujourd’hui.

Quels péchés les citoyens ont commis en dépoussiérant vos très nombreux discours d’hier face à l’histoire et à votre conscience ?

Qui a dit hier qu’il est dangereux d’initier un projet de révision de la constitution en fin de mandat sans réunir les conditions qui ont donné naissance à la constitution du 11 ; décembre 1990 ?

Qui a proclamé qu’il décrète pour renforcer la gestion de la rupture le concept de la ruse et la rage ?

Qui avait affirmé, soutenu et fait de cela son cheval de bataille, que les libertés constituent la colonne vertébrale de la démocratie béninoise et non les infrastructures routières seulement ?

Qui est-ce qui court à travers les villes du pays pour annoncer, soutenir, afin d’entériner le projet de révision de la constitution, alors que l’initiateur s’est abonné au service minimal ?

Qui a abandonné brutalement son poste de Président de la cour constitutionnelle pour devenir président de parti politique, sans la moindre légitimité ?

Qui s’est fait laminer lors des élections législatives de 2023 à Cotonou, confirmant son amateurisme politique et son impopularité ?

Quel est le serviteur vertueux, patriote et digne successeur du président Talon qui se tape 7 millions par mois, dans les caisses de son parti ?

Combien coûtent les frais de mission des tournées de propagande en vue de l’inutile révision de la constitution ?

Que signifie le concept JFD créé officiellement par vos amis responsables de l’UPR ?

L’acharnement est où ?

Les calomnies se situent à quel niveau ?

Il est plus utile de faire profil bas, d’écouter son peuple et ses militants, de changer au lieu de foncer tête baissée jusqu’à conduire son parti dans le décor et l’abîme.