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Théodore Holo : l’ex-président de la Cour constitutionnel disqualifie les militaires pour la gestion du pouvoir d’Etat

L’investigateur 20/08/2023 à 17:46

Lors de son passage dans l’émission dénommée « de Vous à Nous » de la radio Peace FM, l’ancien président de la Cour constitutionnel Théodore Holo a abordé tous les sujets dont les coups d’Etat en Afrique. Il en a profité pour aborder également, la gestion du pouvoir d’Etat, par les militaires.

« Les militaires ne sont pas formés pour diriger une République. Ils sont entraînés pour défendre et garantir l’intégrité du territoire. », a tranché l’ancien ministre Théodore Holo qui ainsi s’est prononcé sur les coups d’Etat en Afrique de l’ouest en particulier.

Le professeur n’est pas pour une intervention militaire au Niger dans le cadre du rétablissement de l’ordre constitutionnel. Mais cela ne l’empêche pas de donner sa position qui est sans ambigüité.

Sans porter de gants, il a reconnu que quelle que soient les conditions dans lesquelles le président déchu du Niger, Mohamed Bazoum a été élu, il est hors de question qu’on veuille recourir à la force pour régler un problème lié à son élection.

Lire aussi : [Niger : le Mali et le Burkina déploient des avions au Niger pour riposter contre l’intervention de la Cédéao>https://www.linvestigateur.info/?Niger-le-Mali-et-le-Burkina-deploient-des-avions-au-Niger-pour-riposter-contre&var_mode=calcul]

« Aujourd’hui, les gens évoquent les conditions dans lesquelles le Président BAZOUM a été élu. Qu’il serait là comme un guignol manipulé par le Président Mahamadou Issoufou. Je n’en sais rien. Mais, je ne souhaiterais pas que nos conflits soient réglés par la force. », se désole l’ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin.

Par ailleurs, il dira que « Le pouvoir appartient au peuple. Les militaires n’ont aucune légitimité pour se poser en arbitres. Lorsqu’un militaire estime qu’il a des idées qui peuvent faire progresser son pays, il démissionne de l’armée, crée son propre parti politique ou il est candidat à une élection présidentielle ».

Le 26 juillet dernier, les militaires ont pris le pouvoir au Niger et remis en cause, l’ordre constitutionnel. Ce coup d’Etat, a été condamné par la communauté internationale dont la Cédéao, et demeure au cœur de l’actualité. Pour l’instant, l’organisation régionale se bat pour un rétablissement du président Mohamed Bazoum déchu, mais elle n’a encore obtenu gain de cause.



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