Au Niger, Le Tchad n’interviendra pas aux côtés des forces de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). C’est très clair, puisque le ministre tchadien des armées, M. Daoud Yaya Brahim l’a martelé sur rfi.

Voisin du Niger et médiateur dans la crise qui secoue les autorités de Niamey, le Tchad ne croit pas intervenir, militairement aux côtés des forces de la CEDEAO. Cette position plus que tranchée, a été prise par les dirigeants tchadiens de la transition et le ministre des armées, M. Daoud Yaya Brahim l’a fait savoir au cours de sa récente sortie médiatique.
« Non, le Tchad n’interviendra jamais militairement, pour beaucoup de raisons. », a-t-il déclaré. Avant de renchérir que : « Notre président a été désigné par ses frères de la Cédéao pour rapprocher le président Bazoum et les putschistes, et il y est allé, évidemment, et nous avons toujours prôné le dialogue entre eux. »
En effet, dès demain prendra fin l’ultimatum de la CEDEAO à la junte nigérienne, à qui il est demandé de rejoindre les casernes et de rétablir le président déchu, Mohamed Bazoum dans ses droits.

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Car, en dépit des tentatives de dialogue, à Niamey, la junte militaire n’a pas cédé. Non seulement, elle est campée sur sa position, pire le président déchu est toujours dans ses mains. Pour coordonner les actions en cas d’intervention militaire, les Chefs d’Etat-major des pays de la CEDEAO se sont réunis au Nigeria pour trois jours d’intenses travaux. Pour le moment, on sait qu’en cas d’intervention militaire, tout sera coordonné par le Nigeria. En plus, des pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal sont prêts à envoyer des militaires combattre aux côtés des forces de la CEDEAO.
En dehors du Tchad qui s’oppose à toute intervention militaire, il y a des pays comme l’Algérie qui eux aussi, sont contre. A l’opposé, les juntes maliennes, burkinabè et guinéennes sont prêtes à secourir leurs frères d’armes nigériens.
Pour rappel, le président de la transition tchadienne, M. Mahamat Idriss Déby a été dépêché le dimanche 30 juillet dernier à Niamey, pour ramener les militaires à la raison. Sur place, il a rencontré la junte militaire, le président déchu M. Mohamed Bazoum et l’ancien président M. Issoufou Mahamadou en vain.