Afrique

Côte d’Ivoire : Soro et Blé Goudé apportent leur soutien à Yodé et Siro

L’investigateur 4/12/2020 à 10:22

Après Charles Blé Goudé, ancien ministre de Laurent Gbagbo, c’est le tour Guillaume Soro, le président de Génération et peuples solidaires (Gps) de clamer son soutien aux deux artistes Yodé et Siro convoqués à la Brigade de recherche de la gendarmerie pour « enquête judiciaire », mercredi dernier.

« Quand un régime est moribond il devient frileux, patauge et tombe ! Arrêter des artistes ! C’est le comble. Le régime s’attaque à l’ART ! Soutien aux artistes musiciens Yodé et Siro. », a écrit Guillaume Soro sur sa page Facebook au lendemain de la convocation de Yodé et Siro.

Lire aussi : Bénin : « En démocratie, la majorité impose sa volonté à la minorité », selon Me Salami sur la décision de Cour africaine

De la sorte, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro s’est attaqué avec force au pouvoir d’Abidjan.
Une manière pour lui d’exprimer non seulement son ras-le-bol, mais aussi d’indiquer que le régime de Côte d’Ivoire est en train de franchir le rubicond.
En concert live à Abidjan- Yopougon, les ‘’Zouglouman’’, ont lancé une pierre dans le jardin de la justice ivoirienne qui selon leurs dires, est à la solde du pouvoir. Motivant leur dénonciation par des arrestations post-électorales orientées vers les militants de l’opposition et leurs leaders.

Pendant que des auteurs des crimes bien connus circulent librement.
Ils ont estimé que ‘’le procureur n’est plus procureur’’. Mais qu’il ‘’est procureur d’un seul camp.’’ « C’est quel pays ça ? Allez dire au procureur Adou Richard qu’un mort, c’est un mort. On ne passe pas son temps à chercher les petits baoulés dans les villages pendant que les gens sont ici avec des marchettes et ils sont bien identifiés. », ont martelé Yodé et Siro.

Lire aussi : Air France  : après Cotonou, les autorités togolaises sont mécontentes de Christine Quantin

Avant d’interpeller le président de la République, Alassane Ouattara sur la nécessité de préserver un climat de paix. « Président, président, président, … », ont- il répété comme pour l’inviter à agir en urgence, rapporte Linfodrome.

Rappelons qu’après une garde à vue à la gendarmerie, les deux artistes ont été libérés, mais condamnés un an de prison avec sursis et cinq millions de francs CFA d’amende chacun.



Inter


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook