L’ancien président Donald Trump a battu campagne ce samedi 06 janvier dans l’Iowa en enchaînant deux meetings, trois ans jour pour jour, après l’assaut du Capitole à Washington. Au cours de son discours, il a promis de remporter la présidentielle de 2024.

Le milliardaire Donald Trump rêve de retourner à la Maison-Blanche en 2025. Cela fait trois ans jour pour jour, après l’assaut du Capitole à Washington, qu’il ne s’est pas reposé. À Iowa, petit État, où seront lancées les primaires républicaines le 15 janvier, il a constamment organisé des meetings pour maximiser ses chances.

Ce samedi, au cours d’un meeting qui a duré deux heures d’horloge, il a assuré qu’il allait « sauver l’Amérique », en gagnant la présidentielle de novembre contre le « corrompu » Joe Biden, dans un pays au bord de la « Troisième Guerre mondiale ».

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En effet, élu en novembre 2021, Donald Trump est battu quatre ans plus tard. Mais il considère que la victoire à ce scrutin lui a été « volée » par le Démocrate Joe Biden, 81 ans, qu’il a une nouvelle fois appelé « Joe-la-Crapule ». Le traitant d’« incompétent », de « corrompu » et de « pire » président de l’histoire des États-Unis. Donald Trump, 77 ans, qui a bouleversé en une décennie, la démocratie américaine, a jugé que la première puissance mondiale était « en déclin ». Évoquant les guerres en Ukraine, à Gaza, les tensions avec l’Iran ou la Chine, il a mis en garde, ses partisans à Newton : si Joe Biden est réélu, le pays risque la « Troisième Guerre mondiale » et la « Dépression » comme dans les années 1930.

Le 28 décembre 2023, l’État du Maine a exclu Donald Trump du scrutin pour les primaires républicaines de l’État. Il s’agit du deuxième État, après le Colorado la semaine dernière, à exclure l’ancien président des primaires, invoquant le 14ᵉ amendement de la Constitution américaine, qui rend inéligible, toute personne ayant participé à une insurrection. Ce vendredi 05 janvier, la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, a accepté d’examiner le 8 février, les décisions du Colorado et du Maine, interdisant à l’ancien président Donald Trump de participer aux primaires républicaines dans ces États.