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L’avion présidentiel du Congo a été vendu aux enchères, le mardi 03 octobre à Bordeaux. Il a valu la somme de 7,1 millions d’euros.
Saisi en 2020 par la justice, lors d’une opération de maintenance sur le site de Dassault Falcon Service à Mérignac, le jet privé du président Denis Sassou-Nguesso est désormais vendu. A seulement 7 millions alors que sa valeur réelle vaut plus que le prix de vente.
Le Falcon 7X, lors de travaux de maintenance, fait partie d’une longue série de procédures judiciaires engagées depuis des décennies par le patron de la société Commisimpex, un homme d’affaires libanais, contre l’État du Congo.
Au Grand Hôtel de Bordeaux, la vente aux enchères de cet appareil volant produit par Dassault Aviation a été ordonnée par le tribunal judiciaire de Bordeaux en décembre 2022 puis confirmée en juin 2023 par la cour d’appel, avec une mise à prix initiale fixée à sept millions d’euros. C’est le commissaire-priseur Vincent Pestel-Debord qui a conduit l’opération conclue en quelques secondes avec le premier et unique enchérisseur. L’acquéreur dont l’identité n’a pas été dévoilée, dispose de trois jours pour régler le solde de son achat pour enfin retirer la livrée de l’aéronef actuellement aux couleurs de la République du Congo, a indiqué Vincent Pestel-Debord.
Le montant lui est inférieur à la valeur de l’avion qui cumule à peine 1.200 heures de vol, et dont le prix est estimé à 25 millions d’euros, et encore plus en deçà du prix d’un Falcon 7X neuf : 60 millions d’euros. "S’il n’y avait pas tous les problèmes juridiques et les obstructions de la part de son actuel propriétaire, il se serait vendu beaucoup plus cher", indique le commissaire-priseur à France 3. Il fait ainsi référence à la décision de Brazzaville de ne pas désenregistrer l’avion, ce qui limite la possibilité de le faire voler en l’état et expliquerait donc sa forte décote.
Lire aussi : [Bénin : un chauffeur jugé pour vol de gasoil à Cotonou)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-un-chauffeur-juge-pour-vol-de-gasoil-a-Cotonou&var_mode=calcul]
Commisimpex devra profiter de cette vente pour être indemnisé pour des travaux publics non payés. « Le patron de cette société, Mohsen Hojeij, un ancien proche du président Sassou Nguesso, avait décroché plusieurs contrats entre 1983 et 1986 : construction d’un pont ou d’un village notamment. Mais en 1986, après l’effondrement des cours du pétrole, la situation économique de la République du Congo s’était détériorée et seule une partie des travaux avait été réglée.
En 2000 puis en 2013, la Cour internationale d’arbitrage de Paris a condamné à deux reprises le Congo à indemniser la société de Mohsen Hojeij. Au cours des années, la somme réclamée par l’homme d’affaires a gonflé, passant d’environ 100 millions d’euros lorsque le litige s’engage en 1992 à environ 1,7 milliard d’euros aujourd’hui. », selon BFMTV.
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