Afrique

Guinée : Macron remis à sa place pour avoir dénoncé Condé alors qu’il félicite Ouattara

L’investigateur 23/11/2020 à 17:50

Le président français, Emmanuel Macron, dans une interview, a déploré les violences qui ont émaillé le processus de la réélection d’Alpha Condé. La réaction du camp présidentiel ne s’est pas fait attendre.

Plusieurs personnalités proches du pouvoir Condé ont remis Emmanuel Macron à sa place. Pour eux, l’appréciation de l’hexagone importe très peu. Entre eux en Afrique, ils se comprennent et se contentent de leur situation. « Le président de la République a été très clair lorsqu’il était président en exercice de l’Union Africaine. Il s’est battu pour que les affaires africaines soient traitées par l’Afrique. Il a été déjà félicité par la CEDEAO et l’Union Africaine, je pense que c’est suffisant.

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C’est ça les références. La CEDEAO et l’Union africaine ont en plus ajouté que les élections organisées en Guinée ont connu une transparence incontestée. Alors je pense ça suffit, c’est ça la référence", a clarifié le ministre d’Etat Papa Koly Kourouma, interrogé par Africaguinee.com.

Le ministre Papa Koly Kourouma pense que les déclarations n’engagent que le président Macron et ne saurait d’éteindre sur les relations bilatérales entre la Guinée et la France. « C’est une appréciation certes du Président de la République française, mais cela n’a aucun rapport dans les relations entre la France et la Guinée », a insisté le ministre d’Alpha Condé.

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Et ce n’est pas le chef de la majorité présidentielle au parlement qui dira le contraire. Il a embouché la même trompette que ses alliés. « Après la confirmation de son élection par une victoire écrasante au scrutin Présidentiel du 18 Octobre 2020, le Pr Alpha CONDÉ, Président de la République, Chef de l’État, a reçu de ses nombreux pairs, plusieurs lettres de félicitations et de soutien. Pourquoi se focaliser sur un cas, quand nous savons qu’il n’y a pas une date limite en la matière et de surcroît, pas de barème requis de lettres de félicitations en démocratie pour valider ou invalider une élection », a fait observer le député Aly Kaba. Le président français va certainement revenir à la charge pour enfoncer le clou même si on ne saurait comprendre sa désapprobation de la réélection d’Alpha Condé pendant qu’il salue la même chose en Côte d’Ivoire chez Alassane Ouattara.




 
 

 
 
 

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