Non seulement le président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Bola Tinubu n’est pas d’accord avec les putschistes nigériens, pire, il est fâché avec eux sur la "détérioration de l’état du président" déchu, Mohamed Bazoum.

Pour s’en convaincre, au détour d’un entretien avec le président du Conseil européen Charles Michel, il a averti que toute ’nouvelle détérioration’ de l’état du président du Niger Mohamed Bazoum, séquestré depuis le coup d’Etat, aurait ‘’de sérieuses conséquences’’.

De son côté, Charles Michel a « réitéré le soutien et l’appui total de l’UE aux décisions de la Cedeao, ainsi que la condamnation ferme du coup de force inacceptable au Niger », selon la responsable de l’UE.

"L’UE ne reconnaîtra pas les autorités issues du putsch. Le président Bazoum, démocratiquement élu, reste le chef d’État légitime du Niger", a-t-il insisté.

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Président en exercice de la CEDEAO, le président du Nigeria, Bola Tinubu est remonté contre les auteurs du coup d’Etat au Niger. A sa décharge, lors de sa prise de fonction le mois dernier, à la tête de l’instance sous-régionale, il a fait part de sa volonté de promouvoir la démocratie dans l’espace CEDEAO.

Faut-il le rappeler, l’Union européenne a suspendu son aide budgétaire au Niger, de même que ses programmes de coopération dans le domaine sécuritaire. Berlin a appelé jeudi à adopter « des sanctions » au niveau de l’UE ’contre les putschistes ».