Près du Nigeria dans la région de Maradi, l’armée nigérienne a essuyé, vendredi, une attaque armée qui a coûté, la vie à quatre Forces de défenses et de sécurités (FDS), a rapporté la télévision nationale.

L’attaque perpétrée, par des centaines d’individus armés à moto, avait pris pour cible, une position des gendarmes de l’Opération antiterroriste Faraouta bouchia (la chasse au porc-épic) à Bassira, dans un village proche du Nigeria. Un endroit situé à proximité de sites abritant des réfugiés nigérians qui fuyaient les exactions de ces bandes armées, opérant depuis des années, le long de la frontière nigériane.

Dans les détails, la télévision nigérienne a précisé qu’« Après une heure d’échanges de tirs », les FDS ont « repoussé » les assaillants qui ont réussi « à emporter leurs morts et leurs blessés », en abandonnant trois motos, des appareils de communication et des munitions.

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Le bilan fait état de quatre morts et deux blessés parmi les Forces de défense et de sécurité (FDS). Lors des échanges de tirs, une femme a été « blessée par une balle perdue ».

Avec plus de 46 000 réfugiés nigérians, selon les chiffres officiels, la région de Maradi, frontière entre le Niger et le Nigeria, est devenue un sanctuaire des bandes armées implantées au cœur d’une forêt dense.